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Lecture

Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne

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on 18 novembre 2014

couv48930897J’ai terminé il y a quelques jours un chouette roman dont il faut absolument que je parle : Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour de S.G. Browne. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand je l’ai ouvert mais l’histoire d’Andy et de ses copains zombies m’a littéralement captivée. Andy est en effet un gentil zombie qui vit dans la cave de ses parents après s’être réveillé juste avant d’être enterré. Il passe ses journées à regarder la télé et à boire le vin de ses parents ne sortant que pour se rendre aux réunions de soutien aux zombies. Il faut dire que si les zombies vivent à côté des respirants, ils sont juste tolérés et font l’objet de moqueries et d’attaques diverses et variées dès qu’ils osent mettre le nez dehors et se mêler aux gens. C’est ainsi que Tom, un copain zombie d’Andy se retrouve avec un bras arraché par une bande de jeunes dans un cimetière. Andy et les siens se terrent donc jusqu’au jour où ils découvrent que manger de la chair humaine leur permet de se régénérer. Il commence par manger ses propres parents qui menaçaient de l’envoyer dans un zoo avec sa petite amie zombie, maquille leur mort, manifeste dans la rue, tente de récupérer son numéro de sécu, se retrouve à la SPA prêt à servir de mannequin crash-test et devient le porte parole de la cause zombie.

Mon avis ? J’ai littéralement adoré!! Pourquoi ? Parce que ça prend à contre-pied toutes les histoires de zombies que l’on connait. Andy est un gentil zombie (tout du moins au début de l’histoire). Depuis son réveil après l’accident de voiture qui a coûté la vie à sa femme, il vit reclus dans la cave de ses parents qui le tolèrent mais sont incapables de voir en lui leur fils. Chaque fois qu’il ose sortir, Andy subit aussi les brimades et les injures. On lui balance à la figure toute sorte de chose et en particulier de la nourriture. A cela s’ajoute, l’odeur de la chair en décomposition qui se dégage de son corps et le risque d’être embarqué par la fourrière. Bref, Andy a pas la vie simple.Pourtant, notre zombie a su garder son sens de l’humour. Et tout le récit en est émaillé. Je ne savais pas à quoi m’attendre lorsque j’ai choisi de lire ce roman. Les zombies et moi, c’est pas spécialement une histoire d’amour. Je l’avais déjà dit . Et pourtant j’ai été complètement sous le charme d’Andy et de ses copains. Pourquoi ? Parce que déjà c’est écrit à la première personne. Andy en effet nous raconte son histoire dans un récit drôle et émouvant. Ensuite parce que ça prend assez à contre-pied les histoires classiques de zombies que véhicule, comme le fait si bien remarquer notre héros, Hollywood. Là, il est pas questions d’humains tentant d’échapper au péril de leur vie à une bande de zombies affamés. Non, là, les humains ont un total contrôle sur la population zombie. Ce parti-pris est plutôt chouette.

Bref, je ne regrette pas un seul instant. J’ai passé un très bon moment avec Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour et je ne peux que vous conseiller de vous y plonger aussi très vite. C’est un véritable délice.

La quatrième de couverture : Andy vit en paria depuis sa résurrection spontanée après un accident de voiture. Ce nouveau zombie n’a pour morne horizon que le cellier familial, où il cuve les grands crus de son père, et ses réunions mensuelles aux Morts-Vivants Anonymes.
Mais lorsqu’un zombie solitaire l’initie aux bienfaits régénérateurs de la chair humaine, Andy décide de lutter pour ses droits civiques. Débute alors un voyage improbable qui le mènera de la morgue au rôle très médiatisé de porte-parole de la cause zombie, en passant par des séjours à la SPA reconvertie dans l’accueil de zombies fugueurs et aux plateaux d’Oprah Winfrey. Sombrement drôle, étrangement touchante et suffisamment saignante, l’odyssée du premier mort-vivant contestataire de l’Histoire vous fera probablement mourir de rire. Mais auparavant, vous devrez avoir fait connaissance avec tous les amis d’Andy…

Prochaine lecture : Peine perdue d’Olivier Adam

Divided d’Elsie Chapman

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on 4 novembre 2014

divided dualed tome 2Il y a quelques semaines j’ai retrouvé avec plaisir West Grayer pour la suite de ses aventures. j’ai en effet eu la chance de recevoir la suite de Dualed d’Elsie Chapman intitulé Divided dès sa sortie en librairie. Vous vous souvenez, je vous avait parlé de Dualed en août. Dans le tome 2 intitulé Divided, on retrouve West Grayer quelques mois après son accomplissement. La jeune fille pense en avoir fini avec son passé de chasseuse et espère ne plus avoir à tuer pour survivre. mais voilà qu’un beau jour, elle est convoqué au siège du conseil. Un opérateur de niveau 1 lui fait alors l’offre suivante : tuer à nouveau et voir ses enfants exemptés de se battre pour gagner leur place dans Kersh. d’abord réticente, West finit par accepter. Elle commence alors à traquer ses proies mais voilà que sa troisième cible n’est autre que l’Alt de son frère disparu, Luc. Elle sauve le jeune homme et commence à s’interroger sur les véritables motivations de Sabian, l’opérateur qui l’a engagé. Aidée de Baer, Dyre et Chord, West va mener son enquête.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce second tome. Et ce même si on perd de vu un peu ce qui faisait l’originalité de l’histoire : devoir tuer son double pour gagner sa place dans la société. Certes cet aspect n’est pas totalement gommé puisque West va renouer avec son passé de chasseuse pour tuer les Alts de trois enfants du conseil. Mais voilà j’ai eu l’impression que ce n’était pas ce qui primait. L’accent est d’avantages mis sur le passé de la ville et de certains protagonistes de l’histoire. On en apprend ainsi beaucoup plus sur l’histoire de Kersh et de ses trois fondateurs; on en apprend aussi beaucoup plus sur les personnage de Baer et de Dyre et sur leur passé commun. Quoique en disant ça, je me rends compte qu’il y a encore beaucoup de flou, beaucoup de points juste esquissés. Dommage! Mais bon, tout ça ne nuit pas à la cohérence de l’histoire qui cette fois encore est bien menée. L’écriture est fluide, les pages défilent encore une fois s’en qu’on s’en rende compte. Il n’y a pas d’incohérence. Et puis la fin ouvre pas mal de possibles pour une suite éventuelle :) Bref cette suite de Dualed est un bon opus à lire sans hésiter.

La quatrième de couverture : West Grayer en a terminé avec sa vie de tueuse à gages. Elle a vaincu son double, sa jumelle génétique élevée dans une autre famille, et prouvé qu’elle avait droit à un futur dans la ville fortifiée de Kersh. Déterminée à oublier cette effroyable épreuve, elle est prête, désormais, à mettre le passé derrière elle. Mais le Conseil, l’instance dirigeante de la cité, ne l’entend pas de cette oreille. Ils cherchent à la convaincre de reprendre du service, de tuer de nouveau. En échange ? Une offre incroyable, presque impossible à refuser… West va-t-elle accepter de replonger en enfer, quitte à risquer tout ce qu’elle a, une fois de plus ? Quand elle découvre que parmi ses cibles se trouve un des fantômes de son passé, la jeune fille comprend que la situation est en train de lui échapper. Le Conseil ment : si elle veut survivre, elle va devoir affronter les douleurs enfouies de son histoire personnelle. Jusqu’où iront les autorités pour préserver leurs secrets ? Et West, pour sauver ceux qu’elle aime ? Le chasseur est désormais la proie !

Prochaine lecture : Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour de S.G. Browne

Les yeux plus grands que le ventre de Jo Soares

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on 31 octobre 2014

les yeux plus grands que le ventreIl y a peu j’ai reçu Les yeux plus grands que le ventre de Jo Soares. Intriguée par la quatrième de couverture, je me suis rapidement plongée dedans et en suis ressortie quelques jours plus tard ravie. Pourquoi ? Parce que Les yeux plus grands que le ventre de Jo Soares, c’est un drôle de roman policier. Ce roman raconte l’enquête menée par un quatuor assez improbable dans le Rio de Janeiro de 1938. Il y a tout d’abord le commissaire Mello Noronha, son adjoint Calixto. Et puis il y a Diana, une jeune journaliste et enfin Esteves, un ancien policier portugais immigré au Brésil. Nos quatre compères sont sur les traces d’un assassin de grosses qui sévit dans Rio. Le tueur attire ses victimes à coup de pâtisseries et les tue en les gavant de spécialités portugaises dont il a hérité les recettes de sa mère, une grosse femme qu’il haïssait.

Mon avis ? j’ai adoré ce roman! Je l’ai lu très vite. Après c’est pas l’enquête en elle-même qui fait l’intérêt de ce roman il faut bien le dire. Non en fait, il n’y a quasiment pas d’enquête! La fine équipes de détectives menées par Mello Noronha ne progresse quasiment pas dans son enquête tout du long des 300 pages que ça dure. Après, je ne sais pas comment l’auteur a réussi à faire ça mais la solution ne tombe pas du tout comme un cheveux sur la soupe. C’est sans doute lié au personnage de Tobias Esteves, détective doué d’un sens de la déduction impressionnant. Bon donc ce n’est pas l’intrigue policier qui fait tout l’intérêt de ce roman. Non ce qui fait de ce roman un roman bien sympathique c’est l’humour de l’auteur et la plongée dans le Brésil d’avant la seconde guerre mondiale. Nos quatre compères vont en effet nous entrainer sur un circuit de course automobile, à l’opéra ou encore dans les maisons closes de Rio. Moi un truc qui m’a beaucoup amusé c’est la retranscription des publicités radiophoniques de l’époque. J’ai eu l’impression d’être l’oreille collée au poste de l’ORTF moi par moment :) Donc vous l’aurez compris, pour moi, Les yeux plus grands que le ventre de Jo Soares vaux bien une lecture.

La quatrième de couverture : Dans le Rio de Janeiro de l’immédiat avant-guerre sévit un tueur en série ayant une particularité : il ne s’attaque qu’aux femmes très grosses. Ainsi disparaissent une prostituée polonaise, une religieuse incapable de résister à la gourmandise, l’attachée de l’ambassade d’Allemagne et plusieurs jeunes femmes de la bonne société carioca. Le commissaire Noronha est chargé de l’enquête. Esteves, un ex-policier portugais reconverti dans la pâtisserie, lui prête main-forte.
Au fil de leurs investigations, ils se rendent dans les quartiers chauds de la ville, au superbe Opéra de style Art nouveau un soir de première, assistent à une course automobile. Noronha et Esteves doivent rassurer les femmes de Rio, qui estiment toutes qu’elles ont les yeux plus grands que le ventre.

Prochaine lecture : Dividede d’Elsie Chapman

Un livre, un arbre et des emmerdes de Julien Simonet

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on 30 octobre 2014

un livre un arbre et des emmerdesJe viens de lire Un livre, un arbre et des emmerdes, premier roman de Julien Simonet qui vient de paraitre aux éditions Scriméo. L’histoire de ce roman est celle de Juliette Lefort et d’Axel Leyrat. Elle est vendeuse, il est écrivain en devenir. Elle vient de se faire plaquer par son mec; sa femme demande le divorce et la garde exclusive de leur fils de 13 mois. Bien décidé à se battre pour continuer à voir son fils Igor, Axel décide de faire coute que coute de son roman un best-seller. Pour cela, il s’installe dans l’appartement en dessous de celui de Juliette qu’il prend pour une éditrice en vogue et entreprend de la séduire. Mais rien ne va se passer comme prévu. Jusqu’à ce que l’amour ne s’en mêle…

Mon avis ? J’ai adoré ce drôle de roman! Premièrement l’intrigue basée sur un quiproquo et une homonymie est vraiment sympathique. C’est assez éloigné de ce que laissait présager la quatrième de couverture. Au début je me suis même demandée quelle histoire abracadabrante l’auteur allait nous servir. Et puis non, ça tient la route, ça tient même drôlement bien la route et y a pas à dire, c’est bien mené. Ce roman se lit très bien. L’écriture est fluide et agréable. Le mode de narration alternant les points de vue de Juliette et d’Axel est particulièrement bien trouvé. Ça, c’est un truc que j’ai vraiment bien aimé. Après J’ai bien aimé aussi les deux personnages principaux. D’un côté il y a Juliette, séparée d’avec son compagnon de plus de dix ans Gui, en mal d’enfant, qui pense que l’amour ne peut plus frapper à sa porte; de l’autre Axel, cadre dans une multinationale qui un beau jour décide de tout plaquer pour suivre ses rêves, écrire un roman. Ces deux-là vont tenter de réaliser leurs rêves à tout prix. Au prix de petits et gros mensonges, ils vont essayer d’obtenir ce à quoi ils tiennent le plus. Pour ça, Un livre, un arbre et des emmerdes est assez cynique. Chacun se sert des autres pour obtenir ce qu’il veut.

Bref, Un livre, un arbre et des emmerdes de Julien Simonet est une jolie découverte de cette rentrée littéraire. Un grand merci aux éditions Scriméo et à Livraddict de m’avoir permis de le découvrir :)

La quatrième de couverture : Axel Leyrat, un trentenaire en quête de sens, a démissionné d’une multinationale pour réaliser son rêve : écrire un roman. C’est alors que sa femme Natacha, une executive woman, le quitte et lui annonce qu’elle va s’installer à New-York avec leur fils.
Sans ressource, Axel n’a qu’une option pour convaincre le juge de lui attribuer la garde de son fils : son roman doit devenir un bestseller en un temps record !
Prêt à tout pour y parvenir, Axel emménage dans l’immeuble de Juliette Lefort, une éditrice en vogue…

Prochaine lecture : Divided d’Elsie Chapman

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