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Lecture

Ne lâche pas ma main de Michel Bussi

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on 12 mai 2015

ne lache pas ma mainIl y a quelques jours j’ai lu Ne lâche pas ma main de Michel Bussi. J’attendais de recevoir son nouveau roman, Maman a tort dont on va parler très vite et pour patienter j’ai décidé de me plonger dans un autre de ses romans. Ne lâche pas ma main raconte la disparition mystérieuse d’une femme en vacances sur l’ile de La réunion. En vacances avec son mari et sa petite fille, Liane disparait mystérieusement de sa chambre d’hôtel. Son  mari, Martial Bellion appelle la police pour signaler la disparition mais très vite il se retrouve être le suspect numéro un. Des témoins l’ont vu pousser un charriot de linge sur le parking de l’hôtel cet après-midi là. Pour ne pas finir en prison, il décide de s’enfuir avec Josapha dite Sofa, sa fille de six ans. S’engage alors une course-poursuite à travers toute l’ile qu’il semble connaitre comme sa poche. Mais parviendra t’il à semer Aja, l’inspectrice en charge de cette enquête et à déjouer le plan épervier ?

Mon avis ? J’ai découvert les romans de Michel Bussi avec Un avion sans elle. Quand je l’avais lu, je n’avais pas pu le lâcher avant de savoir le fin mot de l’histoire. Et bien avec Ne lâche pas ma main ça a été pareil. Il fallait que je comprenne, que je sache. Un truc de fou :) Du coup vous vous en doutez, je l’ai lu très vite, très, très vite même. L’auteur arrive à tenir le lecteur en haleine tout du long. Il réussit en effet le tour de force de l’égarer et de le laisser penser que le mari est peut-être en fin de compte bien coupable comme semble d’ailleurs le penser sa petite fille (d’ailleurs les chapitres racontés du point de vu de la petite sont une très bonne idée je trouve). Franchement, j’ai alterné pendant un long moment entre coupable, non-coupable. Quelques phrases savamment distillées ça et là et j’étais persuadée qu’il avait tué sa femme, une vieille dame, le pêcheur sur le port. Bref qu’il semait les cadavres sur sa route. Et puis quelques pages plus loin, je me disais non pas possible. Un truc de fou, je vous dis. Serait-ce à dire que ce roman est parfait, zéro défaut ? Non, non, je vous rassure. Y a quelques points que j’ai pas trouvé top comme le fait d’introduire longuement Aja et de raconter son histoire. Pour moi, ça n’a pas pas spécialement d’intérêt vu que je ne suis pas sûre que ce sera un personnage récurrent de l’œuvre de Michel Bussi. Je crois que ce sont les seuls passages qui m’ont un peu ennuyée. Mais passons et ne boudons pas notre plaisir.

En bref Ne lâche pas ma main est un excellent polar. Michel Bussi confirme avec ce livre (et le suivant) la bonne opinion que j’avais de ses romans. Si je devais qualifier les romans de Michel Bussi, je dirais tout simplement « Addictif ».

La quatrième de couverture : Un couple d’amoureux dans les eaux turquoise de l’île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil.
Un cocktail parfait.
Pourtant, le rêve tourne au cauchemar. Quand Liane disparaît de l’hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de six ans. Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au cœur de la nature luxuriante de l’île, est lancée.

Prochaine lecture : La dernière fugitive de Tracy Chevalier

La meilleure d’entre nous de Sarah Vaughan

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on 1 mai 2015

la meilleure d'entre nous sarah vaughanVous n’êtes pas passés, je pense, à côté des émissions de téléréalité culinaire qui ont fleuri sur nos petits écrans ces dernières années. Il y a eu Masterchef, Le meilleur pâtissier et j’en passe. Et bien sachez que c’est une compétition de ce genre qui va servir de cadre au premier roman de Sarah Vaughan, La meilleure d’entre nous. La chaine de supermarché anglaise, Eaden a en effet lancé une compétition culinaire pour trouver leur nouvelle « Madame Eaden ». Kathleen Eaden, la femme du fondateur, était en effet une référence en matière de cuisine et plus particulièrement de pâtisserie et son livre, L’art de la pâtisserie, même s’il est paru dans les années 60, continue de nos jours à trôner en bonne place dans les cuisine anglaises. Aujourd’hui, il s’agit cependant de trouver la nouvelle égérie de l’enseigne, celle (ou celui) qui sera capable de reprendre le flambeau. Pour cela les cinq candidats retenus vont s’affronter autour des recettes les plus emblématiques de Kathleen Eaden. Qui de Vicki, Jenny, Claire, Karen ou Mike sortira vainqueur de cette compétition ? A moins que l’essentiel ne soit pas là…

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman. Certes c’est un premier roman et comme tel, il a quelques défauts mais dans l’ensemble j’ai aimé et ai pris plaisir à le lire. Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la construction du roman. Chaque chapitre s’ouvre en effet par une scène de la vie quotidienne de Kathleen Eaden puis se poursuit par le récit de tranches de vie de nos cinq candidats (enfin quatre plutôt on y reviendra). C’est bien vu, je trouve car petit à petit, on découvre que la vie de Kathleen que tous idéalisent, n’était finalement pas si rose et que la jeune femme, même si elle était aimée, souffrait de ne pas réussir à concevoir un enfant. En effet, l’un des thèmes majeurs de ce roman est bien la maternité, le désir d’enfant, la nécessité d’être une bonne mère avant tout. Que ce soit Kathleen ou les cinq candidats de nos jours, la maternité joue un rôle essentiel dans leur vie. Chacun des candidats a fini par mettre sa vie de femme (ou d’homme pour Mike, père célibataire de deux jeunes enfants) entre parenthèse : Vicki a abandonné sa carrière d’institutrice; Claire se débat avec ses difficultés financières et un père absent pour tenter de donner le meilleur à sa fille; Jenny s’est consacré corps et âme à ses filles devenues grandes et à son mari qui aujourd’hui l’abandonne; Karen, elle, est obsédée par son image et ne se sent vivre que dans le regarde des hommes; Mike, enfin tente de donner l’image d’un père parfait. Chacun, comme Kathleen Eaden, va au fil des pages révéler ses fêlures. Franchement, c’est bien mener. Ça se lit bien et on a envie de savoir comment tout cela va finir. On a envie de savoir ce que chacun va faire grâce à ce concours. Car oui le concours de pâtisserie finalement, c’est un peu comme un révélateur pour chacun de nos cinq personnages.

Mais il n’a pas de défaut ce livre ? En fait si. Le plus gros défaut pour moi c’est le personnage de Mike. C’était une bonne idée d’inclure un homme dans la compétition. C’était une bonne idée de choisir un veuf père de deux jeunes enfants. C’est dommage par contre qu’il disparaisse rapidement du devant de la scène. Si on suit à tour de rôle chacune des quatre candidates dans leur quotidien, ce n’est pas le cas de Mike très longtemps. Au final, peu de pages lui sont consacrées. Même son idylle naissante avec Claire est à mon gout trop vite esquissée. C’est vraiment dommage je trouve car il y avait là du potentiel.

Bon et malgré tout, je recommande ou pas ? Oh oui!!! La meilleure d’entre nous de Sarah Vaughan est un bon roman et il serait vraiment dommage de passer à côté :)

La quatrième de couverture : « N’oubliez pas : la pâtisserie est une preuve d’amour. » Kathleen Eaden, L’Art de la pâtisserie, 1966. Angleterre, de nos jours. Le concours pour élire la nouvelle Kathleen Eaden a commencé ! Cinq candidats sont en lice, réunis par une passion commune. Mais la confection d’un cheesecake ou d’un paris-brest ne suffit pas toujours à faire oublier les blessures et les peines. Jenny, la cinquantaine tout en rondeurs, délaissée par son mari ; Vicki, qui aspire à plus qu’à élever son petit Alfie ; Claire, la jeune caissière mère célibataire qui ne rêve même plus d’une autre vie ; Karen, dont l’apparente perfection dissimule bien des secrets ; sans oublier Mike, veuf en pleine thérapie culinaire… Au cours d’une compétition aussi gourmande qu’échevelée, tous apprendront que l’art de la vie est au moins aussi difficile que celui de la pâtisserie. Généreux et inspirant, bourré d’émotion et d’humour, un premier roman à dévorer d’une seule traite, peuplé de personnages irrésistibles. Une déclaration d’amour à toutes les saveurs de la vie !

Prochaine lecture : La dernière fugitive de Tracy Chevalier.

Homme sans chien de Hakan Nesser

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on 21 avril 2015

homme sans chienJ’ai fini dans le train ( à moins que cela ne soit à la maison, je ne me souviens plus) Homme sans chien de Hakan Nesser que j’avais reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livr@ddict il y a peu (hum, hum, tout est relatif). Oui parce que au final je l’ai lu très vite (et pris mon temps pour écrire ma chronique).

L’histoire de ce roman ? Karl-Erik Hermansonn et sa fille ainée Ebba, s’apprêtent à fêter leur anniversaire. Pour l’occasion toute la famille arrive des quatre coins de Suède. Il y a Ebba et sa famille bien sur, Kristina, la cadette avec son mari producteur à la télévision et son jeune fils et enfin Robert, le fils maudit. Celui-ci a participé il y a peu à une émission de télé-réalité et a fait la une de la presse à scandale. Robert se sent honteux et a peur d’affronter sa famille. Son père a toutefois décidé d’ignorer la prestation catastrophique de son fils. Cependant le soir après l’arrivée de toute la famille dans la maison des parents, Robert disparait mystérieusement. Le lendemain, c’est son neveu, Henrik, le fils ainé d’Ebba qui disparait à son tour sans laisser de trace. L’inspecteur Gunnar Barbarroti mène l’enquête. Mais il piétine jusqu’au jour où une femme vient déclarer la macabre découverte qu’elle a fait dans le frigo de sa sœur décédée. Mais s’agit-il bien des deux disparus de la famille Hermansonn? Barbarotti ne lâche pas l’enquête…

Mon avis ? Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce roman. Je me suis pas ennuyée. Les pages se sont tournées à un rythme soutenu. Cependant plusieurs choses m’ont laissé perplexe. C’est le cas de toute la première partie ou presque. J’ai eu du mal à voir où tout cela nous mènerais. Tiens, par exemple, toutes les élucubrations de Rosemarie, la mère de Robert et grand-mère d’Henrik. Le roman s’ouvre en effet sur un rêve de cette femme récemment retraitée, prise au piège des volontés tyranniques de son mari, Karl-Erik depuis plus de quarante ans et qui imagine se tuer ou le tuer.  Ces délires vont se poursuivre un long moment et au final ils ne mèneront nulle part. Va savoir pourquoi, malgré tout je ne me suis pas ennuyée. D’ailleurs, ce roman, je l’ai lu très vite (même si j’ai pris mon temps pour en parler sur ce blog). J’ai été fascinée littéralement par l’explosion de cette famille.  Après j’ai bien aimé aussi le personnage de Barbarotti. Il parait que c’est un personnage récurent de l’auteur. Et pourtant j’ai eu l’impression que l’inspecteur n’était pas le personnage central de cette histoire.  Pour moi, tout tourne autour de la famille Hermansonn même si dans la deuxième partie, Barbarotti est propulsé sur le devant de la scène. Un truc qui m’a fait largement sourire c’est ses paris avec Dieu. Ça se doit dire que c’était plutôt bien trouvé (même si cela n’apporte finalement rien à l’enquête). Bref ça m’a plu. Malgré ses défauts évidents, ce roman est pour moi une bonne surprise, y a pas à dire :)

La quatrième de couverture : Quelques jours avant Noël, deux membres de la famille Hermansson manquent à l’appel. Robert, quarantenaire dépressif, est le premier à se volatiliser. Il était la risée du pays tout entier après avoir participé à une émission de téléréalité, et personne ne se soucie réellement de son absence. Le lendemain, c’est au tour de Henrik, le chouchou de la famille, qui venait tout juste de révéler son homosexualité. Cette fois-ci, la famille se sent plus concernée. L’inspecteur Gunnar Barbarotti est chargé de mener l’enquête.

Prochaine lecture : Lignes de vie

Le gardien invisible de Dolores Redondo

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on 10 avril 2015

le gardien invisibleJ’ai fini il y a déjà un petit moment Le gardien invisible de Dolorès Redondo.Je ne connaissais pas l’auteure d’origine espagnole de ce roman mais la quatrième de couverture a fait tout de suite tilt.

Quand des jeunes filles disparaissent et sont retrouvées sauvagement assassinées dans la vallée du Batzan, l’inspectrice Amaia Salazar est chargée de l’enquête. Originaire de la région, la jeune femme revient sur les lieux de son enfance et retrouve ses deux sœurs ainées qui sont restées dans le village et ont fait leur vie là. L’ainée dirige d’une main de fer la fabrique de biscuits familiale tandis que la cadette est au prise avec son mariage qui part à vau l’eau. Tandis qu’elle mène l’enquête sur les meurtres des jeunes filles, Amalia va régler ses comptes avec son passé. Pour cela, elle devra faire face à un terrible traumatisme vécu dans son passé. Mais pour cela, elle pourra compter sur l’appui indéfectible de son mari et de sa tante qui l’a quasiment élevée comme sa propre fille.

Mon avis ? J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé. Pourquoi ? Parce que ce thriller s’inscrit dans la mythologie basque. J’ai beaucoup aimé toutes les références au Basajaun (même si j’ignorais tout de ce personnage avant de lire le roman) et à la fée qui exauce le vœu des femmes d’avoir un enfant. Je dois dire que tout le fantastique dans ce roman est bien amené et les personnages des contes populaires tiennent un place à part entière. J’ai aimé les explications de la tante d’Amalia concernant la nécessité d’expliquer les choses avec les mythes quand la raison n’y suffit plus.

Après ce qui m’a plu c’est que les meurtres en série ne servent en fin de compte que de cadre à un drame familial. Ils sont en quelque sorte le prétexte au retour d’Amalia dans son village natal et à sa prise de conscience.  Ce qu’elle a longtemps refoulé refait surface et elle ne peut plus faire marche arrière. Elle doit affronter ses démons. Pendant ce temps, l’enquête, elle, avance peu pour ne pas dire pas. Amalia et ses subordonnés piétinent. Ils n’ont aucune piste et rien ne semble indiquer qu’ils vont trouver quelques choses. Et en fait, j’ai trouvé cela très réaliste. Et puis quand le lecteur croit avoir deviner, et bien l’auteur a réussi le pari fou de l’avoir égaré. Oui, oui, à un moment j’ai  cru avoir deviné qui était le tueur en série. Et bien non, il n’en était rien. Well done! C’est pas si souvent que cela marche aussi bien.

Bref, Le gardien invisible de Dolores Redondo est un excellent thriller. Moi maintenant j’attends la sortie en France du tome 2 prévu pour avril 2015 :)

La quatrième de couverture : Au Pays basque, sur les berges du Baztán, le corps dénudé et meurtri d’une jeune fille est retrouvé, les poils d’un animal éparpillés sur elle. La légende raconte que dans la forêt vit le basajaun, une étrange créature mi-ours, mi-homme… L’inspectrice Amaia Salazar, rompue aux techniques d’investigation les plus modernes, revient dans cette vallée dont elle est originaire pour mener à bien cette enquête qui mêle superstitions ancestrales, meurtres en série et blessures d’enfance.

Prochaine lecture : La meilleure d’entre nous de Sarah Vaughan.