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Lecture

Le principe de Parcimonie de Mallock

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on 2 février 2016

mallock le principe de parcimonieJ’ai eu la chance il y a quelques jours de recevoir en avant première Le principe de Parcimonie de Mallock à paraitre le 11 février prochain aux éditions Fleuve Noir. Aussitôt reçu, aussitôt commencé (ou presque). L’histoire débute sur les chapeaux de roue puisque le commissaire Mallock est appelé au Louvre où la Joconde vient d’être volée et un artiste se trouvant sur les lieux grièvement blessé.Quelques jours plus tard, le mystérieux voleur qui se fait appelé Ockham détruit en direct sur Internet le tableau et envoie un bocal avec les restes de la peinture à Mallock. Ockham n’en reste pas là et commence à agresser des individus divers qu’il juge coupable. A l’un, il coupe les oreilles, à un autre la langue , à un troisième, il arrache la les yeux. Chaque fois, il envoie un bocal au commissaire accompagné d’un étranger aphorisme. Mallock et son équipe tente d’arrêter le polichinelle avant qu’il ne se mette à tuer. Arriveront-ils à le coincer avant qu’il ne soit trop tard ?

Mon avis ? Franchement, j’ai beaucoup aimé. Je ne connaissais pas Mallock que ce soit l’auteur ou le personnage avant de lire ce roman. Je n’avais encore lu aucune des Chroniques barbares dont Le principe de Parcimonie est pourtant le cinquième tome (Quand je vous disais l’autre fois qu’en ce moment j’éprouvais un malin plaisir à commencer les sagas dans le désordre :) ) et cela ne m’a pas gêné pour un sou. Que ce soit le 5eme tome n’est pas gênant car tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension de l’intrigue et du personnage sont présentés. L’auteur éclaire le passé de son personnage avec suffisamment de détails (la mort de sa femme, celle de son fils) pour que l’on puisse nous, lecteur, bien le cerner. Certes il y a quelques références aux enquêtes précédentes du commissaire Amédée Mallock mais ça ne gêne nullement. On apprend ce que l’on a besoin de savoir et basta j’ai envie de dire.
Ceci dit, j’ai bien aimé le personnage de du commissaire Mallock et j’aurai plaisir à le retrouver dans d’autres enquêtes. J’ai en effet adoré son humour noir, ses fêlures, son côté bourru, ses rêves prémonitoires qu’il provoque grâce à l’Opium. Mais attention, ces rêves ne veulent pas dire que l’auteur utilise la facilité. Mallock, le commissaire ne comprend pas immédiatement le sens de ses « rêves ». Cela ne sert pas de raccourcis à Mallock auteur. Par exemple ce n’est pas parce qu’il rêve d’une araignée géante que Mallock fait le lien et comprend immédiatement le truc. Non, non, il va lui falloir un peu de temps pour comprendre :) Y a pas à dire l’intrigue est diablement bien ficelée. Je ne m’étais pas douté un seul instant de qui se cachait derrière Ockham moi!!
Enfin j’ai trouvé intéressante l’utilisation de l’art dans cette histoire. J’ai aimé le comparaison des bocaux d’Ockham avec des œuvres d’arts, les actes à des sortes de happenings.L’auteur ne se limite pas à situer son intrigue dans le milieu de l’art contemporain, il pousse beaucoup plus loin.

Bref Le principe de Parcimonie de Mallock est un excellent thriller. Je vous invite vivement à vous le procurer dès sa sortie le 11 février.

La quatrième de couverture : « L’avenir de l’homme est dans le moins. »
Paris, le Louvre : une violente explosion retentit, un artiste reçoit une balle en plein coeur et « la Joconde » disparait pour réapparaitre le soir même sous le rasoir d’un certain Ockham. A la stupeur générale, ce dernier menace d’en racler le sourire et de le mettre en bocal.
En quelques semaines, le monstre aux allures de polichinelle devient la plus célèbre figure du terrorisme, détestée par les uns, adulée par les autres pour ses attentats grotesques. Son projet : régénérer la société en découpant à la lame tout ce qu’il juge inutile, la chevelure d’un philosophe, la cervelle d’une célébrité cathodique ou les attributs d’un politicien corrompu.
Sur fond de crue centennale, dans un Paris envahi par la Seine, Mallock va devoir emprunter les chemins les plus vertigineux de la folie pour tenter de le démasquer.

Prochaine lecture : Rome en un jour de Maria Pourchet

Le sang des Lumières de Marine Shéridan

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on 29 janvier 2016

le sang des lumièresJe viens de lire Le sang des Lumières de Marine Shéridan. Ce roman raconte les aventures de Ness et de Scrin. Ness est une jeune fille pas comme les autres. Son sang a des propriétés particulières. Les vampires qui en boivent n’ont en effet pas à se terrer le jour. Ness est ce qu’on appelle une Lumières. Ness a été élevée par Natascha, une sorcière après la mort de ses parents. Un soir qu’elle est sortie avec ses amis, elle est agressée par un vampire qui découvre par la même occasion son secret. Ness est secourue par Scrin, un autre vampire sur ses traces depuis de nombreuses années. Son agresseur ayant découvert sa particularité revient pour l’enlever et la livrer au terrible Zorgus, un vampire cruel. Ne la trouvant pas, il s’en prend à Natascha. Ness, folle d’inquiétude, va tout faire pour retrouver et sauver sa mère adoptive. Elle ira jusqu’à accepter l’aide de Scrin.

Mon avis ? Même si je ne suis pas familière de ce genre de littérature, la bit-lit ne faisant pas vraiment partie de ce que je lis habituellement, j’ai bien aimé. J’ai trouvé l’histoire particulièrement originale même si elle se base sur des éléments classiques des histoires de vampires : un vampire ne sort que la nuit et ne peut s’exposer à la lumière du jour, un vampire peut être tué avec un pieu planté dans le cœur, un vampire craint l’eau bénite et il se tord de douleur s’il en reçoit, un vampire peut transformer un humain en vampire, etc, etc… Tous ces éléments, on les connait. Ils ont été utilisés dans moult histoires auparavant. Ce que est nouveau (et bien trouvé) est l’histoire des Lumières, ces femmes dont le sang permet aux vampires de sortir le jour s’ils en boivent. Ça, je dois dire que je n’avais jamais rien lu qui, de près ou de loin, s’en approche. Well done!
Ensuite, j’ai apprécié que l’auteur ne tombe pas dans la facilité : elle condamne la mère de Ness qui finalement mourra; elle trouve un truc pour justifier le Happy End de la fin; elle ne fait pas intervenir le père de Natacha même si c’est un puissant sorcier et qu’il aurait pu aider Ness, etc. C’est une foule de petites choses qui auraient pu faire de ce roman un roman très moyen. Au final ce n’est pas le cas et c’est tant mieux.
Par contre, je ne suis pas sure que l’on soit en face d’un roman de Bit-lit au sens strict. Moi j’y aurais plus vu une romance érotique. Et oui les scènes d’amour entre Ness et Scrin n’ont rien à envier à 50 nuances de Grey par moment :)
J’aurai enfin une critique à faire sur le texte et l’écriture. J’ai en effet trouve pas mal de fautes. C’est au point que parfois j’ai eu l’impression de lire des épreuves non corrigées. Dommage.
Allez, au final, j’ai trouvé  que Le sang des Lumières de Marine Sheridan était malgré tout un bon roman :)

La quatrième de couverture : Ness est une « Lumière », il n’en reste plus beaucoup sur terre car elles sont convoitées et pourchassées par la plupart des clans de vampires. Ils convoitent leur sang qui pour eux est synonyme du Graal. Zorgus, un très puissant vampire va tout faire pour parvenir à attraper une des dernières encore en vie. Scrin, ne laissera personne approcher Ness, car si lui aussi la convoite, ce n’est pas que pour son sang, il se sent irrésistiblement attiré par la belle humaine. Mais, même si leur attirance est réciproque, Ness sait qu’il représente un danger pour elle. Elle devra pourtant accepter son aide pour échapper au sort que lui réserve Zorgus.

Prochaine lecture : Le principe de parcimonie de Mallock

L’été d’Agathe de Didier Pourquery

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on 25 janvier 2016

Parmi mes dernières lectures figure l’ouvrage du journaliste Didier Pourquery  paru début janvier chez Grasset, L’été d’Agathe.

l'été d'agathe

Ce livre, contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire au premier abord, aborde un sujet délicat : la perte d’un enfant, les dernières semaines d’un être cher condamné par la maladie. L’été d’Agathe raconte en effet les dernières semaines de la vie de sa fille chérie, Agathe atteinte de mucoviscidose. La jeune femme est en effet décédée le 10 aout 2007 d’un arrêt respiratoire six mois à peine après sa seconde greffe de poumons. Elle avait 22 ans. Toute sa vie a été un combat contre la maladie.
Sept ans plus tard, son père prend la plume, se replonge dans les photos, les carnets, les lettres de cette époque. Tour à tour, il va la raconter ou s’adresser à elle directement. Didier Pourquery raconte en les entremêlant de souvenirs plus anciens les derniers jours d’Agathe depuis l’annonce par son médecin le 21 juin qu’il n’y avait plus rien à faire jusqu’à ses obsèques sur sa chère île d’Oléron le 15 aout, jour où elle aurait fêté son vingt-troisième anniversaire.
Vous comprenez maintenant pourquoi il m’est difficile de chroniquer L’été d’Agathe comme je le fais habituellement ? Il serait parfaitement indécent de dire j’aime/j’aime pas dans un cas pareil. J’émettrais juste une critique après avoir lu ce livre : j’ai trouvé ça froid, que ça manquait d’émotions. Didier Pourquery  raconte les derniers jours d’Agathe avec une froideur qui m’a un peu choquée (alors que je suis sure que c’est tout le contraire). C’est dommage car je l’ai trouvé vraiment sincère. Il ne cache rien, il dit les choses telles qu’elles se sont déroulés. Comme dans ces quelques lignes où il avoue vouloir partir en week-end alors qu’Agathe est hospitalisée et au plus mal. Didier Pourquery m’est apparu avec ces quelques lignes profondément humain. Malgré tout,  j’aurais aimé qu’il se laisse aller un peu plus, qu’il perce la coquille qu’il s’est forgé au fil des ans (on peut comprendre pourquoi à la lecture de ces quelques pages).
Je ne vous recommanderais ni ne vous déconseillerais L’été d’Agathe car je crois que c’est à chacun de décider s’il veut le lire ou non :)

La quatrième de couverture : « Vendredi 10 août 2007. Agathe s’est arrêtée de respirer. Après six mois de lutte depuis sa deuxième greffe et toute une vie de combat. Sa lumière, son rire, son esprit, son courage vont tellement nous manquer. Sept ans plus tard, moi, son père, j’ai décidé de raconter qui était cette jeune femme vivante, joyeuse et directe. Comment elle a avancé, aimé, partagé. Comment elle a vécu, jusqu’au bout, son dernier été. Je voulais parler de sa vie, de la vie. Je me suis replongé dans mes notes, j’ai repris les photos, les courriers de ses vingt-trois étés. Puis j’ai commencé à écrire. Jour après jour. Ce fut difficile et doux. Tu m’accompagnais, Agathe, avec ton regard sur le monde, sur la maladie, sur la famille, sur moi. Nous échangions. A la fin, tu étais en vie. »

Prochaine lecture : Le principe de Parcimonie

Ce que femme veut… de Kathy Dorl

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on 21 janvier 2016

ce que femme veutJe viens de lire Ce que femme veut.. de Kathy Dorl. L’histoire tourne autour d’une bande de copains. Il y a Lola, une jeune femme célibataire, Zoé, la it girl lesbienne, Anais, la prof féministe mariée à jean-Robert, l’un des deux seuls garçons de la bande, Chloé, la femme au foyer fraichement divorcé et Franck, le trader coureur de jupons invétéré. Quand le roman s’ouvre, Lola est à New York et s’apprête à se faire inséminer bien décider à faire un bébé toute seule. Franck  est aussi à New York avec sa petite amie prête à se faire inséminer aussi. Mais la semence de Franck disparait, Alexandra le plaque, il perd son job et rentre en France. Les mois passent et Lola qui a déjà eu une aventure sans lendemain avec Franck se rapproche à nouveau de lui. Malheureusement sa maitresse sème la zizanie et le couple vole à nouveau en éclat. Il faudra attendre la naissance de Lylou, la fille de Lola pour que ces deux-là s’avouent leurs sentiments respectifs et finissent ensemble.

Mon avis ? Franchement j’ai beaucoup aimé ce court roman (à peine 169p). Pourquoi ? Parce que tout ça m’a paru réaliste, bien senti. Oui, oui je vous assure et ça même si certaines choses sont un peu caricaturales! Une Lola qui boude pour un oui ou un non ça m’a paru franchement réaliste. Elle s’imagine que ses amis l’ont trahi, que son amour de toujours l’a trahi, que personne ne l’aime (bouhhhhh Caliméro). Moi j’ai trouvé ça vraisemblable et bien vu. Franchement, je me suis retrouvée dans Lola. Je me suis aussi retrouvée, il faut l’admettre, dans Anaïs. Et puis un petit peu dans Zoé et Chloé. J’ai l’impression que l’on a toutes un peu quelque chose de ces filles. Bref, j’ai l’impression que dans cette histoire beaucoup vont s’y retrouver. Ca c’est la grande force de ce roman!

Après Ce que femme veut est un roman frais, pétillant, drôle à certains moments même. j’ai adore, pour ma part, les phrases en exergue de chaque chapitre qui rappellent les sms que l’on s’échangent entre copains. C’est peut-être pas super original mais c’est divertissant il faut bien le reconnaitre.

Bref Ce que femme veut de Kathy Dorl est un bon petit roman qui permet de passer un agréable moment. Vivement la suite!!!

La quatrième de couverture : Une grande histoire d’amitié unit six copains d’enfance : Lola, Anaïs la rebelle, le doux Jean-Robert, la sensible Chloé, la « it-girl » lesbienne Zoé et Frank le « golden-boy » tombeur de filles.
De Miami à Paris, en passant par New York et la Côte d’Azur, chacun traverse notre époque en essayant de trouver un sens à son existence, mais aussi l’amour.
Tout s’organise autour du personnage principal, Lola, le jour où elle décide de « faire un bébé toute seule » par insémination artificielle.
Toutefois, suite à un concours de circonstances, il se pourrait bien que le donneur de sperme ne soit pas si anonyme que cela et qu’il puisse s’agir de Frank, avec qui Lola a eu une brève liaison quelques années plus tôt.

Prochaine lecture : Le sang des Lumières de Marine Sheridan