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Lecture

Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfs de Charles Haquet et Bernard Lalanne

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on 13 juin 2016

Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfsJe viens de terminer Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfs de Charles Haquet et Bernard Lalanne. Dans ce petit bouquin, les auteurs ont choisi des objets du quotidien et nous exposent comment ceux-ci arrivent parfois à développer une volonté propre mais surtout nous résistent tant et si bien que ça nous énerve. Ils passent ainsi en revue le rideau de douche, les magnets sur le frigo, le parapluie, le GPS, le composteur à billet, le rouleau de ruban adhésif ou encore la capuche ou les pots de confiture.

Mon avis ? Au final j’ai été déçue. je m’attendais à autre chose. Je m’attendais à quelque chose de plus drôle, de plus second degré. Alors certes l’humour n’est pas totalement absent mais c’est pas non plus la franche rigolade. Il n’y a guère que les jeux de mots en fin de chapitre et les intermèdes comme « condamnation d’un bouchon » ou « Divorce de fermeture éclair » qui m’ont fait sourire. Pour le reste, c’est très répétitif, un brin lassant. Dommage.

La quatrième de couverture : Une fourchette pour analyser nos repas, un bracelet pour contrôler le fonctionnement de nos organes, bientôt une voiture qui se conduit toute seule… Plus intelligents les uns que les autres – et que nous-mêmes, bien entendu –, les objets connectés font tout à notre place.

L’âge d’or? Pas si sûr. Il suffit de voir à quel point ceux qui promettaient hier de nous faciliter la vie nous tourmentent aujourd’hui : le grille-pain, le parapluie, la chaise longue, le rouleau adhésif, le portable… L’intelligence n’exclut pas automatiquement la malfaisance.

Prochaine lecture : Magies secrètes de Hervé Jubert

Accroissement exponentiel de PAL

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on 11 juin 2016

Chez les éditeurs, c’est reparti  pour les promos : 2 livres achetés, un gratuit. Quand en plus, j’ai reçu de mes collègues des bons achat pour me faire plaisir, j’ai pas résisté longtemps à faire un tour à la FNAC. Le résultat ? Un craquage de folie! 17 nouveaux livres! Comme si ma PAL avait besoin de ça, tiens!

PAL juin 2016

Je vous montre ce que j’ai embarqué :

  • Code 93 d’Olivier Norek. J’ai tellement aimé Surtensions qu’il fallait que je me procure rapidement les deux premiers tomes de la saga Coste!!
  • Territoires d’Olivier Norek
  • Le passe-miroir tome 1 : la fiancée de l’hiver de Christelle Dabos. J’ai tellement entendu que c’était un petit bijou que j’ai décidé de me faire mon avis moi-même.
  • Pandemia de Franck Thilliez
  • La forêt des ombres de Franck Thilliez. Je crois bien qu’avec le précédent, ça sera les premiers romans de l’auteur que je lis!
  • Am stram gram de M.J. Arlidge. J’ai tellement vu de gens le lire celui-là que j’ai fini par faire une fixation dessus. Il me le fallait :)
  • D´eau et de feu de Françoise Bourdin
  • La bibliothèque des cœurs cabossées de Katarina Bivald
  • Je suis Pilgrim de Terry Hayes
  • Que sonne l’heure de Peter James. Là aussi c’est parce que j’ai beaucoup aimé Pour l’éternité que j’ai voulu lire une nouvelle enquête du commissaire Roy Grace.
  • Un doux pardon de Nelson Spielman. Là ce n’est pas pour le héros mais l’auteur dont j’avais lu l’année dernière Demain est un autre jour que je l’ai acheté celui-là.
  • Comment braquer une banque sans perdre son dentier de Catharina Ingelman-Sundberg. Celui-là, je l’ai embarqué pour son titre qui promet un bon moment de rigolade!
  • Le règne des Illuminati de Jacques Ravenne et Éric Giacometti
  • La vérité à propos d’Alice de Katherine Webb
  • Des fauves et des hommes de Patrick Graham
  • Je le ferai pour toi de Thierry Cohen
  • Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie
  • Le voyeur du Yorkshire de Peter Robinson
  • Leviatemps de Maxime Chattam
  • L’enfant perdu de John Hart

A cela, il faut encore ajouter quelques services presse  :)

Et vous, y a eu du nouveau dans votre PAL ?

Les portes d’Athion d’Anne-Sophie Kindraich

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on 7 juin 2016

les portes d'athion

Dans la foulée, j’ai fini aussi Les portes d’Athion d’Anne-Sophie Kindraich, livre que j’avais reçu dans le cadre d’un partenariat sur Livraddict (merci aux éditions Armada pour l’envoi). Selden est un jeune esclave. Il a été acheté pour tenir compagnie à Emilie, une jeune noble aveugle. Selden s’acquitte avec joie de sa mission jusqu’au jour où le père d’Emilie meurt et où il revendu par la tutrice des enfants. Selden est alors acheté par un tavernier, maitre Sorel. Les jours passent jusqu’au jour où la route du jeune esclave croise la route de deux inquisiteurs. Ces derniers voit en lui le dernier héritier d’Athion, celui capable de plier à sa volonté Pandora, une Sylve dotée de pouvoirs extraordinaires mais aussi d’ouvrir les mystérieuses portes d’Athion. Mais voilà, Selden est accusé du meurtre de maitre Sorel, emprisonné et torturé. Il n’échappe à la mort que par l’intervention de Celsior, le Horlens à la solde du terrible Sarkor. Il part alors vers Athion retrouver le tiran au grand dam de l’inquisition qui essaie désespérément de le récupérer. Mais Selden, en suivant Celsior et ses créatures a t’il fait le bon choix ? Et que renferment donc les portes d’Athion ?

Mon avis ? Si je ne suis pas fan de Fantasy à la base, là j’ai été complétement séduite. Je n’ai eu qu’une hâte : c’était de savoir ce qui allait arriver. Franchement Les portes d’Athion est un véritable page turner!!! Le premier truc que j’ai beaucoup aimé, c’est Selden ou plutot devrais-je dire le Prince Telliden. Pourquoi ? Parce que Selden n’a rien d’un héros justement. Il est un peu couard et tant qu’on le laisse tranquille tout va bien. Et en même temps, Selden est capable de faire preuve de courage comme cette fois où il va délivrer Rallen, son serviteur en Athion. Pour tout ça, j’ai beaucoup aimé le personnage.

Après j’ai aimé aussi l’intrigue et son déroulé. Là encore, c’est absolument génial parce que jamais, l’auteur ne cède à la facilité. Selden subit la torture de l’Inquisition jusqu’au bout. Rien ne lui est épargné. Il y perd un oeil et la voix. Plus tard dans le roman, l’inquisitrice Golgia meurt en donnant la vie à un Skybock, une des créatures monstrueuses créées par Sarkor. Non, non, elle ne s’en sortira pas. Bref, l’auteur ne fait pas de concession et va jusqu’au bout. Ça, je trouve que ça ajoute à la crédibilité de l’histoire et ce, même si le merveilleux est présent. Il n’y a pas de miracle (ou presque). Allez, ok, Selden retrouve la voix grâce à une potion que lui fait boire Sarkor. Mais comment vous dire, c’est pas pour autant que l’histoire va subir quelques raccourcis. Et encore une fois, c’est bien senti.

Bref, pour moi, Les portes d’Athion d’Anne-Sophie Kindraich est une excellente surprise. Non franchement j’ai adoré! J’en aurais même redemandé un peu!!

La quatrième de couverture : Dans le royaume d’Allorie, Selden, jeune esclave de douze ans, sert loyalement ses maîtres et se contente avec philosophie de cette vie simple et humble. Mais lorsqu’il croise la route de puissants Inquisiteurs venus de Calmédra, tout son univers va s’effondrer, et sa vie s’en trouver à jamais bouleversée.
Accusé du meurtre de son maître, poursuivi par les Inquisiteurs et par les Skybocks, monstrueuses créatures dirigées par le Seigneur Sarkor, il va se retrouver bien malgré lui engagé dans la guerre sans merci qui les oppose depuis près d’une décennie.
À tort ou à raison, tous pensent qu’il est le seul à pouvoir encore ouvrir les Portes d’Athion, et libérer ainsi le terrible pouvoir qui s’y cache.
Oubliez les hobbits, les nains et les elfes. Bienvenue sur le Continent, régenté par la terrible Inquisition.
De la Dark-Fantasy pur jus !

Prochaine lecture : Y a comme un lézard de Kathy Dorl

Piste noire de Antonio Manzini

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on 6 juin 2016

piste noire

Ce week-end, j’ai terminé Piste noire d’Antonio ManziniPiste noire est la première enquête du commissaire (oups du sous-prefet) Rocco Schiavone. Rocco a été muté, on ne sait pas trop pourquoi, il y a quatre mois de Rome à Aoste. Alors qu’il se morfond loin de la capitale, il est appelé dans une petite station de ski où on vient de retrouver le cadavre d’un homme sur lequel est passée une dameuse. Accident ? Meurtre ? Rocco, accompagné de l’inspecteur Italo Pierron commence à interroger les proches de la victime à commencer par sa veuve, la très belle, Luisa Pec. Après avoir bousillé ses Clarks dans la neige, Schiavone finit par se faire une idée de se qui a pu se passer et surtout par découvrir qui pouvait bien vouloir tuer le pauvre type.

Mon avis ? Franchement voilà un polar classique mais efficace. J’ai bien aimé le personnage du sous-préfet Rocco Schiavone. Il est imbuvable, odieux, violent, macho, sarcastique, corrompu même. Bref, c’est l’archétype du personnage antipathique et pourtant, on ne peut pas le détester vraiment. Non c’est pas possible :) Au fond de ce flic, il reste en effet un fond d’humanité. Rocco est un flic ripou au grand cœur comme le montre l’épisode du camion (non j’en dit pas plus, n’insistez pas). Rien que pour ça, on ne peut pas le détester complètement. Et puis on sent qu’au fond, il y a une fêlure. Quelque chose s’est brisé chez lui quand il était à Rome et cela a à voir avec sa femme Marina dont on finit par comprendre qu’elle est morte. Mais dans quelles circonstances? Mystère. Quel rôle à jouer Schiavone dans cette mort ? Mystère!

Après ça, l’enquête est plutôt bien menée. Ça progresse grâce notamment à l’intuition et à l’esprit de déduction de Rocco mais aussi à ses méthodes borderline. Il n’hésite pas à mettre une baffe, à terroriser un témoin quand il le juge nécessaire. Oui il est odieux notre sous-préfet.

Franchement j’ai beaucoup aimé le personnage de Rocco Schiavone. J’ai aimé le découvrir et je lirais avec plaisir ses prochaines enquêtes.

La quatrième de couverture : Séducteur, corrompu, sarcastique, Schiavone est aussi antipathique qu’attachant. Le genre de héros qu’on adore détester. Le commissaire Rocco Schiavone est romain jusqu’au bout des ongles : snob, macho et ronchon, il est doté d’un humour noir dévastateur. Muté à Champoluc dans le val d’Aoste, il vit son départ en province comme un exil. A son corps défendant, il doit quitter sa paire de Clarks adorée pour porter de répugnants après-ski et considère ses nouveaux collègues comme des ploucs. Peu après son arrivée, on trouve le cadavre d’un homme sur une piste de ski, écrasé sous une dameuse. Accident ou meurtre ? Quand le médecin légiste découvre un foulard dans la gorge de la victime, le doute n’est plus permis. Schiavone se plonge alors dans une enquête rocambolesque, freiné par son ignorance, voire son mépris, de la région et de ses usages. Mais certains habitants de cette vallée hostile et glaciale trouvent grâce à ses yeux. Notamment une habitante : la somptueuse Luisa Pec.

Prochaine lecture : Procès du grille-pain et autres objets qui nous tapent sur les nerfs