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Lecture

De retour du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil 2016

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on 4 décembre 2016

Le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil s’est ouvert mercredi 30 novembre pour six jours. Cette année j’ai pu m’y rendre le samedi. Je me suis promener dans les allées et suis allée à la rencontre de mes éditeurs jeunesse favoris (Lumen, Pocket Jeunesse, Grund et les éditions du 404, Hachette, Scrinéo, etc…).

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Je ne me suis par contre pas mêler aux séances de dédicace. Quand j’ai vu les queues pour les grands noms du roman jeunesse, je n’ai pas eu le courage. Et puis je n’aime pas particulièrement faire la groupie au milieu d’adolescents. J’ai donc loupé Rebecca Donovan (Et si…) chez Pocket Jeunesse, Cathy Cassidy (Les filles au chocolat) chez Nathan ou encore Brenda Drake (La voleuse de secrets) chez Lumen. Pas grave!

A côté de ça, j’ai été déçue d’apprendre sur le stand de Lumen qu’il n’y avait toujours pas de date pour la sortie du tome 4 de Widdershins d’Ari Marmell en France. J’espérais un scoop, c’est raté! Par contre, je sais de source sure que le second tome de La voleuse de secrets de Brenda Dracke sort en janvier :)

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Au lieu de faire la queue pour une dédicace, j’ai donc préféré flâner et en profiter pour faire quelques achats. je peux vous dire que je suis repartie pas mal chargée! J’ai en effet craqué sur pas moins de 11 romans :

  • Le dernier jour du reste de ma vie de Lauren Oliver. Ça faisait un moment qu’il était sur ma wish-list alors j’en ai profité. l’éditrice m’a confié que le film sortait en salles l’an prochain et qu’ils espéraient que cela donnerait la notoriété qu’elle méritait à Lauren Oliver. J’espère aussi!
  • Oniria, tome 1 : le royaume des rêves de B.F Parry. A la manière dont l’éditrice m’en a parlé, je me demande si je n’aurais pas dû embarquer les quatre tomes direct! En plus les couvertures sont magnifiques!
  • Victor London, tome 1 : l’ordre coruscant de Patrick McSpare
  • Les loups chantants d’Aurélie Wellenstein
  • Sim Survivor de Loic Le Borgne
  • Les héritiers de l’aube, tome 1 : septième sens de Patrick McSpare
  • Les 12, tome 1 : les sacrifiés du Zodiaque de Moka
  • Les 12, tome 2 : le sang du Tigre de Moka.
  • L’épreuve, tome 1 : le Labyrinthe de James Dashner
  • L’épreuve, tome 2 : la terre brulée de James Dashner
  • L’épreuve, tome 3 :le remède mortel de James Dashner

Et vous, vous êtes allez au salon du livres jeunesse de Montreuil ? Vous y avez fait des achats ?

The november criminals de Sam Munson

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on 29 novembre 2016

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Je viens de terminer la lecture de The november criminals de Sam Munson.

L’histoire ? Addison Schacht, un petit dealer, est en dernière année au lycée à Washington. Durant l’été précédant, un de ses camarades, Kevin, un jeune noir membre de la fanfare de l’école est sauvagement assassiné. Addison qui ne connaissait pas la victime est très vite obsédé par cette histoire. Avec sa copine Phoebe dite Pelle, il décide de tenter de retrouver le meurtrier.

Mon avis ? Avec The november criminals de Sam Munson, je me suis sentie flouée.  Je m’attendais à tout sauf à ça, j’avoue. La faute je crois bien à la quatrième de couverture.The november criminals n’est pas ce que l’on pourrait appeler un thriller! Il n’y a pas à proprement parlé d’enquête. Addisson pose des questions, placarde des affiches mais cela ne va guère plus loin. Si un moment on peut penser qu’il s’agit du plaidoyer d’Addison devant un tribunal et que donc il y a eu un drame à un moment donné, on découvre à la fin qu’il n’en est en fait rien.

Bon après ce qui est assez déroutant, c’est toutes les digressions d’Addison : il raconte son pacte avec Pelle, ses interventions en cours de latin, son obsession pour l’Enéide de Virgile, l’aventure de son père avec une certaine Fatima, comment il a perturbé une cérémonie de remise de prix à l’école, etc… Notez que plus de la moitié du roman est consacré à ses digressions et non pas à l’enquête! Ça fait beaucoup, je sais :)

Après c’est tout ça qui fait de ce roman un récit hyperréaliste. Comment vous dire : l’enquête d’Addison n’en est pas vraiment une mais elle est au niveau d’un élève de terminal.

Bref je suis partagée : j’ai pas complétement détesté; je n’ai pas non plus complètement aimé.

Si vous avez lu The november criminals de Sam Munson, n’hésitez pas à laisser un petit mot pour donner votre avis :)

La quatrième de couverture : Addison Schacht, 18 ans. Je deale un peu d’herbe, mais bon, à mon échelle, rien de bien méchant. Je ne glande rien au lycée, mais à mon niveau, ça n’a rien d’étonnant. De toute façon, ce qui vous intéresse, c’est ce qui s’est passé, tout a commencé le jour où Kevin Broadus, un type du lycée, a été abattu. Le jour où, parce que tout le monde s’en foutait, j’ai décidé d’enquêter, avec pelle, ma pote  » et plus si affinités ». Après, si vous voulez connaître la suite, il va falloir vous accrocher.

Prochaine lecture : Elle veut toute la place d’Hélène Boucher

Black coffee de Sophie Loubière

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on 23 novembre 2016

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J’ai lu le très remarqué Black coffee de Sophie Loubière et il est temps pour moi de vous en parler un peu (et ce d’autant plus que la suite est paru il y a peu aux éditions Fleuve).

L’histoire ? Dans les années 60, dans une ferme isolée sur la mythique route 66, une famille est sauvagement assassinée. Seuls le fils, Desmond et la mère s’en tirent. Pendant des années, Desmond n’aura de cesse de retrouver le meurtrier de sa petite soeur et de sa tante enceinte. Dans les années 2000, la famille Lombart entreprend la route 66 à partir de Chicago mais le père disparait en route. Lola sa femme revient aux États-Unis pour tenter de le retrouver, sans succès. Alors qu’elle repart, elle fait la connaissance de Desmond. Quelques années plus tard, elle revient avec ses enfants : elle a en effet reçu de son mari Pierre un cahier retraçant les meurtres commis par un serial killer sur la route 66. Elle retrouve Desmond. Avec lui, elle traque le tueur dans l’espoir de retrouver Pierre.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce thriller!! Bon déjà j’ai adoré l’horoscope qui ouvre chaque chapitre. C’est sans doute anecdotique mais j’ai bien aimé :)

Bon c’est pas là le plus important. Avec Black Coffee, on suit la traque d’un meurtrier qui sévit sur la mythique route 66 depuis les années 60. J’ai beaucoup aimé l’alternance entre les chapitres qui racontent l’histoire de Desmond et ceux qui racontent celle de Lola et de sa famille. Il cherche le meurtrier qui a décimé sa famille. Elle cherche son mari mystérieusement disparu trois ans auparavant sur la route. Ce dernier reprend contact en lui envoyant un mystérieux récit de meurtres commis sur la route. Parmi ces crimes, celui de la famille de Desmond.

J’ai trouvé la ballade le long de la mythique routé 66 à la suite de Lola et de ses enfants sympathique.

Bref, j’ai beaucoup aimé Black Cofee de Sophie Loubière. Maintenant faut que je vous parle de la suite : White Coffee, paru il y a quelques semaines aux éditions Fleuve noir.

La quatrième de couverture : Juillet 1966. Dans la petite ville perdue de Narcissa, Oklahoma, une maison isolée en bordure de la mythique route 66 est la cible d’un tueur sanguinaire. Une femme enceinte et une fillette sont assassinées, une mère et son fils Desmond grièvement blessés. Le jeune garçon va grandir à l’ombre de ce dossier jamais élucidé par la police, hanté par la figure du tueur, sous le regard d’une mère psychologiquement détruite et à des milliers de kilomètres d’un père absent le jour du drame, et qui n’a eu de cesse de raviver la culpabilité de son fils. Si seulement tu n’avais pas attaché le chien…
2011. Devenu journaliste puis professeur de criminologie à l’université, Desmond G. Blur décide de quitter Chicago pour s’installer en Arizona dans la maison de son père décédé. Une ultime tentative du fils pour se rapprocher de son père et s’en faire pardonner, sans savoir que celui-ci, d’outre-tombe, l’a peut-être mis sur la voie de la réconciliation avec leur passé. Car l’arrivée dans le secteur d’une femme vient bientôt réveiller les démons passés de Desmond : Lola, une femme au comportement étrange qui voyage seule avec ses deux enfants, visitant des villes fantômes. Une Française dont Desmond découvre vite que, sous couvert de jouer les touristes, elle recherche son mari littéralement volatilisé trois ans plus tôt sur la route 66. Ce dernier lui aurait fait parvenir un cahier, seul indice de la piste à suivre. Un cahier contenant un récit qui, s’il n’est pas l’œuvre d’un mythomane, est la preuve de l’existence d’un des plus ahurissant criminel que l’histoire des Etats-Unis ait connu… et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma l’été 1966.

Prochaine lecture : Chanson douce de Leila Slimani

L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen

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on 18 novembre 2016

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Je viens de finir L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen. Cette histoire est la douzième enquête du privé Varg Veum. L’histoire débute alors que Veum a rendez-vous avec une ancienne collègue de la protection de l’enfance. Cette dernière lui annonce qu’un de ses anciens protégés est accusé de meurtre. Et voilà Veum parti dans ses souvenirs : on remonte ainsi en 1970 l’année où il a rencontré le petit Janegutt. Puis en 1974 alors qu’il a six et que son père adoptif est mort d’une chute dans l’escalier de la cave. Sa mère s’est accusée et a été condamnée à huit ans de prison. Dix ans plus tard, Veum est appelé dans le nord du pays où un adolescent est retranché dans la montagne après le double meurtre de ses parents adoptifs. Veum retrouve là Janegutt devenu Jan Egil. Tout porte a croire qu’il a tué ses deux parents. Veum persuadé qu’il est innocent et que tout ceci est lié au trafic d’alcool démantelé des années plus tôt mène l’enquête. Sans succès. Jan Egil est condamné. Dix ans plus tard, à Olso, Veum retrouve Jan Egil accusé du meurtre de l’ancien compagnon de sa mère biologique.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé ce roman. Première chose, j’ai beaucoup aimé le personnage de Varg Veum. C’est pas courant un privé qui officiait avant à la protection de l’enfance. Habituellement le privé est plutôt un ancien flic. Perso, je ne me souviens pas avoir vu un personnage de privé qui ai eu une autre carrière avant que flic. Maintenant j’aimerais bien voir ce que cela donne dans les autres histoires. Du coup je crois que je vais acheter les deux ou trois premiers tomes de la saga pour voir.

Bon après c’est la douzième enquête du privé mais c’est pas gênant si vous n’avez pas lu les précédents tomes. Après cette enquête est aussi un peu spéciale, je pense, au sein de la saga puisque c’est celle qui explique le changement de carrière de Veum. C’est un peu l’histoire fondatrice si je puis dire.

Ce qui est intéressant dans ce tome aussi, c’est qu’on a pas une mais trois enquêtes : la première alors que Veum est encore à la protection de l’enfance sur l’accident dans les escaliers qui a couté la vie à son père adoptif; la seconde dix ans plus tard pour le meurtre de ses seconds parents adoptifs; enfin lors du meurtre de son beau-père. La seconde en particulier occupe une bonne partie du roman et constitue une histoire dans l’histoire. Le fil conducteur reste bien sur Jan Egil.

Bref L’enfant qui criait au loup de Gunnar Staalesen est une bonne surprise. franchement je vous le recommande :)

La quatrième de couverture : Fut un temps où Varg Veum n’était pas détective privé. Fut un temps où il sévissait à la Protection de l’enfance, plein d’idéaux et de belles convictions. Varg se souvient de ses débuts et de ce môme arraché à une mère toxico, ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil, sur fond de trafic d’alcool, et de meurtres déguisés en accident. Varg se souvient qu’on lui reprochait – déjà ! – d’en faire trop, de chercher à comprendre et de traquer les parents adoptifs comme s’ils étaient des suspects. D’ailleurs… Suivre une piste apportait son lot d’adrénaline, et une pointe de repartie bien sentie ! Varg Veum détective était né, exit la Protection de l’enfance. Mais voilà le type de passé qui peut vous revenir comme un boomerang en pleine face, lorsqu’un jeune gars accusé de double meurtre se réfugie au fond d’un fjord. Et que c’est vous qu’on appelle.

Prochaine lecture : Black Coffee de Sophie Loubière.