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Lecture

Challenge ABC 2017

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on 29 décembre 2016

Cette année encore, je me suis inscrite au challenge ABC. J’ai choisi encore une fois l’option A comme Aléatoire. C’est en effet l’option qui me réussit le mieux depuis deux ans. Cette année, j’ai même battu mon record :)

Cette année, je pourrais donc constituer encore ma liste au fur et à mesure. La seule contrainte pour valider mon challenge ? Lire 26 livres et comptabiliser un total de 5000 pages lues minimum.

Comme les fois précédentes toutefois, j’ai constitué une petite liste de départ, histoire de ne pas sécher sur une lettre :) J’ai pioché majoritairement dans ma PAL pour ça :

  • A –M.J. Arlidge, Am stram gram – 407p
  • B – Michel Bussi, Gravé dans le sable – 480p
  • C – Donato Carrisi, L’écorchée – 528p
  • D – James Dashner, L’épreuve, tome 1 : le Labyrinthe – 464p
  • E – Amy Engel, The revolution of Ivy – 322p
  • F – Caryl Ferey, Condor – 411p
  • G – Robert Goddard, Le temps d’un autre- 600p
  • H – Khaled Hosseini, Les cerfs-volants de Kaboul – 409p
  • I – Catharina Ingelman-Sundberg, Comment braquer une banque sans perdre son dentier – 480p
  • J – Graham Joyce, Les limites de l’enchantement – 432p
  • K – Douglas Kennedy, Une relation dangereuse
  • L – Marc Levy, Un sentiment plus fort que la peur – 369p
  • M – Jojo Moyes, Avant toi – 524p
  • N – David Nicholls, Pourquoi pas ? – 456p
  • O – Cassandra O’Donnell, Rebecca Kean T.2 : Pacte de sang – 575p
  • P – Catherine Pancol, La Valse lente des tortues – 752p
  • Q – Ellery QueenSherlock Holmes contre Jack L’éventreur
  • R –Rainbow Rowell, Fangirl – 504p
  • S – Heinrich Steinfest, Le poil de la bête- 768p
  • T – Franck Thilliez, Rêver – 557p
  • U – Lisa Unger, Et surtout ne te retourne pas
  • V – Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit – 408p
  • W – Lauren Weisberger, Vengeance en Prada – 503p
  • X – Anonyme, Le livre sans nom
  • Y – Rick Yancey, La 5ème vague -592p
  • Z – Carlos Ruis Zafon, le prince de la brume – 192p

La fille au revolver d’Amy Stewart

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on 28 décembre 2016

la-fille-au-revolverJ’ai lu il y a peu La fille au revolver d’Amy Stewart.

L’histoire débute en juillet 1014 alors que les trois soeurs Kopp se rendent à la ville dans leur carriole. Elles sont percutées par l’automobile de Henry Kaufman, patron d’une usine de soie mais surtout petit voyou. Constance, l’aînée des soeurs Kopp décide de récupèrer le montant des réparations de la carriole et n’hésite pas à affronter Henry Kaufman et sa bande. Mais les lettres d’intimidation commencent à arriver tandis que les voyous harcèlent les trois sœurs à leur domicile, une ferme isolée. Avec l’aide du shérif Heath rencontré alors qu’elle allait porter plainte contre Henry Kaufman, Constance organise la résistance et vient en aide à une jeune ouvrière dont l’enfant à disparu durant les grèves.

Mon avis ? J’ai bien aimé ce roman qui raconte comment au début du XXème siècle, la première femme à devenir shérif adjoint a trouvé sa voie. La fille au révolver est en effet basé sur une histoire vraie : celle de Constance Kopp, première femme shérif adjoint aux Etats-Unis au début du XXeme siècle. A travers l’histoire de Constance, il est aussi question de la place des femmes, de leur degré d’émancipation face aux hommes, du statut des filles-mères, de la dure condition des ouvrières. A l’époque en effet, les femmes étaient placées sous l’autorité d’un homme, père, mari ou frère. Il est d’ailleurs plusieurs fois demandé à Constance si elle n’a pas un parent qui pourrait la prendre en charge, elle et ses sœurs. Sous-entendu un homme bien sûr.

J’ai bien aimé le fait que ça soit écrit à la première personne et que ça soit Constance qui raconte son histoire.

Par contre, je ne pense pas que l’on puisse réellement qualifier La fille au révolver de roman policier. Il y a certes l’enquête pour retrouver Bobbi, le fils de Lucy Blacke, une ouvrière rencontrée à l’usine de Henry Kaufman. Mais cette enquête n’apparait qu’en pointillés et ne constitue pas vraiment le cœur du roman.

Bref, selon moi, La fille au révolver d’Amy Stewart est un bon roman historique. Je vous le conseille :)

La quatrième de couverture : Constance Kopp n’entre dans aucun moule. Elle surpasse en taille la plupart des hommes, ne trouve aucun intérêt dans le mariage ou les affaires domestiques, et a été isolée du monde depuis qu’un secret de famille l’a reléguée, elle et ses deux soeurs, dans la clandestinité. Un jour, le propriétaire d’une fabrique de soie, belliqueux et puissant, renverse leur carrosse au volant de son automobile… Et ce qui n’aurait dû être qu’un banal litige se transforme en une bataille rangée avec une bande de voyous habitués au chantage et à l’intimidation. Mais elle pourra compter sur l’aide d’un shérif progressiste qui, dans l’Amérique puritaine de ce début de siècle, n’hésitera pas à lui confier un revolver et une étoile.

Prochaine lecture : Le cercle des plumes assassines de J.J. Murphy.

Défaillance d’Anders de La Motte

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on 16 décembre 2016

Défaillance

J’ai fini il y a quelques jours Défaillance d’Anders de La Motte.

L’histoire débute alors que David Sarac, inspecteur de police en charge des indics roule à toute allure sous un tunnel à Stockholm. Il finit par percuter un mur, victime d’une rupture d’anévrisme et se retrouve à l’hôpital dans le coma. Quand il en sort, il ne se souvient de rien. Sa mémoire à court terme a été effacée. Pourtant beaucoup de gens tant du côté des flics que des truands voudraient qu’il se rappelle. Il est en effet le seul à connaitre l’identité de celui qui se cache sous le nom de code de Janus. Les flics comme les truands sont pour des raisons différentes à la recherche de cet mystérieux indic et prêt à tout pour mettre la main dessus. Sarac qui fait l’objet d’une enquête interne va devoir découvrir qui sont réellement ses amis.

Mon avis ? j’ai beaucoup aimé ce roman  même si j’avais deviné assez tôt le fin mot de l’histoire (enfin pour être plus exact l’identité de Janus). Il faut être malgré tout honnête, l’auteur réussit à maintenir le doute jusqu’au bout en nous lançant avec Sarac sur de fausses pistes.

il n’y a que les histoires en marge de celle de Sarac qui m’ont un peu gênée et en particulier celle du ministre de la justice. Je n’ai pas trop vu le lien avec le reste. J’ai eu l’impression que l’auteur ne refermait pas toutes portes qu’il avait ouvertes. C’est assez mineur.

Dans l’ensemble, Défaillance d’Anders de La Motte est un bon polar.

La quatrième de couverture : Les gyrophares bleus se rapprochent. La panique le gagne. Il roule vite. Trop vite. Quand sa voiture se crashe, son cerveau a déjà cédé sous la tension. Black out. David Sarac, flic au service des renseignements, se réveille à l’hôpital, le corps brisé, la mémoire amputée. Incapable de se souvenir des derniers mois écoulés. Ignorant tout de ce Janus, au centre des préoccupations de chacun, des bas-fonds de Stockholm aux plus hautes sphères de l’État. Janus. Son indic. Un criminel haut placé. Un atout maître que David supervisait en totale indépendance. Son identité, cachée dans les limbes de ses souvenirs défaillants, est l’objet de nombreux enjeux. Tous veulent savoir. Et David seul peut répondre. Mais lui-même ? Qui est-il vraiment ? Deux faces d’une même question, car Janus a plus d’un visage…

Prochaine lecture : Le cercle des plumes assassines.

Bluesman melody d’Ophelia Blatner

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on 12 décembre 2016

bluesman_melodyJe viens de finir Bluesman melody d’Ophelia Blatner, un roman fantastique que j’ai reçu dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Promulgo (un grand merci à l’éditeur pour l’envoi) sur Livr@ddict.

L’histoire ? Jude Watterson est psychologue à Londres. Un beau jour, un nouveau patient se présente. William Jennings est un vieil homme américain. Au fil des séance, il raconte à Jude comment il a perdu son fils vingt-cinq ans plus tôt. Randall Jennings, brillant étudiant noir a en effet été assassiné chez lui à New York. La police a suspecté son meilleur ami Colin Hamilton mais celui-ci s’est noyé pas loin de la frontière du Mexique. Au fil du récit du vieil homme, Jude se rend compte qu’il rêve de ce meurtre. Avec une précision extrême, il revit des scènes de la vie de Randall. Serait-il possible qu’il soit la réincarnation de son meurtrier ? Avec son colocataire et ami, Ewan, Jude décide de partir à New York faire la lumière sur cette affaire.

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé Bluesman Melody et pourtant au départ ce n’était pas gagné. je n’ai en effet pas particulièrement apprécié les premières pages. je n’ai pas aimé les longs dialogues, je crois bien. Je les ai trouvé artificiels, un peu plaqué. Du coup au début j’ai trouvé que ça manquait de fluidité et que ça rendait la lecture pénible. Et puis à mesure je me suis laissée prendre par cette histoire de réincarnation mais surtout pas l’enquête de nos deux compères. En effet Jude accompagné d’Ewan vont en effet partir pour New York puis le grand nord canadien sur les traces de Randall Jennings et de son présumé meurtrier Colin Hamilton. Ils vont rencontrer la petite amie de Randall, son vieux pote excentrique D.D mais aussi l’inspectrice en charge de l’affaire.

J’ai trouvé l’intrigue bien menée même si certains petits détails m’ont laissé un peu sur ma faim. Tiens par exemple quand au début à Londres, William Jennings ne vient pas à son rendez-vous chez son psychologue, il passe un mystérieux coup de fil. On ne saura jamais à qui et on ne pourra qu’émettre des hypothèses sur le pourquoi du comment.

Bon dans l’ensemble Bluesman Melody d’Ophelia Blatner est un bon premier roman. Perso, je n’hésiterai pas à lire le second roman d’Ophélia Blatner si elle en sort un :)

La quatrième de couverture : Jude est un jeune psychologue londonien débutant une carrière prometteuse. Cependant depuis l’adolescence, il souffre de troubles nocturnes récurrents. Un beau jour lors d’une séance, un de ses patients, un vieux bluesman afro-américain lui raconte la mort tragique de son fils à New York vingt-cinq ans auparavant. Jude reconnait dans le récit du vieil homme des événements qu’il vit chaque nuit dans ses propres cauchemars. Afin de percer le mystère du bluesman, le jeune psychologue décide de se rendre à New York avec Ewan, son fidèle ami et confident. Contre toute attente, leur quête les mènera jusqu’au bout du monde. Puis jusqu’au bout d’eux-mêmes, lorsqu’ils découvriront le lourd secret d’un amour rendu impossible par les tensions raciales ordinaires de l’Amérique des années 80.

Prochaine lecture : Défaillance d’Anders de La Motte