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Lecture

Malgré elle de David-James Kennedy

Posted in Lecture
on 11 avril 2017

Malgré elle de David-James Kennedy

J’ai eu l’opportunité de lire le roman de David-James Kennedy, Malgré elle un peu avant sa sortie en librairies 13 avril.

L’histoire débute en 1989 au Lycée Henri IV à Paris. Emma y est scolarisée tout comme Tom son meilleur ami. Elle flirte avec Yann mais aussi avec Arno. Au lendemain d’une boum, le corps d’un des élèves est retrouvé dans une allée du jardin du Luxembourg. Plus rien ne sera comme avant.

2015, Tom reçoit un étrange coup de fil d’un ancien camarade, Lukowski. Inquiet, Tom se rend en Suède. Il y découvre le cadavre de son ami. Sur son ordinateur, un mail lui annonçant qu’il faut payer pour ce qu’il s’est passé 26 ans plus tôt, le tout accompagné de photos d’Emma prise à l’époque du lycée et d’autres quelques semaines auparavant. Tom trouve les coordonnées d’Emma et parvient à la convaincre de le rejoindre afin d’éclaircir cette histoire. Le couple se rend ensemble en Écosse sur les traces d’un autre ancien camarade de lycée mais ils arrivent trop tard. Poursuivis à leur tour par les tueurs, ils parviennent de justesse à échapper à la mort. Parviendront-ils à arrêter ces meurtres ?

Mon avis ? J’ai adoré!! J’ai avalé le 500 et quelques pages à une vitesse folle! Je voulais savoir les tenants et les aboutissants de cette histoire.

je l’ai trouvé dans la veine des thrillers scientifiques de Bernard Lenteric. Je ne sais pas si vous connaissez ? Il est l’auteur entre autres de La nuit des enfants rois, Substanc B, Vol avec effraction douce. Bien souvent il y a un aspect scientifique dans ses romans. Malgré elle m’y a beaucoup fait penser notamment à cause de la fin. Alors certes ça ne plaira pas à tout le monde c’est sur! Mais pourquoi pas après tout!

Si quelques trucs sont un peu gros et que l’auteur insiste un peu trop dessus, il n’en demeure pas moins que ça marche. À un moment j’ai douté de la sincérité d’Emma comme Tom. Je me suis dit c’est bon c’est elle! Elle est schizophrène, souffre d’un dédoublement de la personnalité. C’est bon, réglons lui son compte!

Avec Malgré elle, David-James Kennedy signe la un bon thriller. J’ai pas vu le temps passer avec! Je vous le recommande vivement :)

La quatrième de couverture : Paris, 1989. Au très chic lycée Henri-IV, les réputations se font et se défont. La magnétique Emma n’a pas conscience du pouvoir d’attraction qu’elle exerce sur les garçons. Yann. Arno. Manu… La liste de ses prétendants est longue. Mais c’est en Tom, ado solaire fou de sensations fortes, qu’elle a trouvé le confident idéal. Lui qui la connaît si bien.
Un drame va survenir et assombrir le tableau de cette adolescence parfaite.
Paris, 2015. Les chemins se sont séparés. Tom est resté ce casse-cou qui faisait tomber les filles, profitant de la revente de sa boîte pour se laisser le temps de vivre. Jusqu’à ce jour où Lukowski, ancien d’Henri-IV envers lequel Tom se sent redevable, laisse deux messages désespérés, l’implorant de le retrouver.
Une fois sur place, il découvre la dépouille de son vieux camarade, flottant entre les rochers d’une lointaine côte suédoise. À l’intérieur de la maison voisine, un ordinateur portable et, sur l’écran, un défilé de photos accompagnées d’un mail menaçant. Emma ado, Emma adulte, Emma partout, sur chaque prise de vue. Qu’est devenue sa meilleure amie ? Qui était-elle réellement ? Pour qui et pour quoi devraient-ils tous payer après vingt-six ans ?

Prochaine lecture : Femme sur écoute d’Hervé Jourdain

The book of Ivy, tome 2 : The revolution of Ivy d’Amy Engel

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on 7 avril 2017

Je viens de lire le tome 2 du Book of Ivy d’Amy Engel, The revolution of Ivy. Rappelez-vous, j’avais lu le tome un intitulé simplement The book of Ivy en fin d’année dernière alors que je cherchais la lettre E pour mon challenge ABC 2016 et j’avais adoré. C’est pourquoi j’avais mis le tome 2 sur la liste du challenge ABC 2017 (j’ai donc validé aussi ma lettre E).

L’histoire reprend alors qu’Ivy se réveille de l’autre côté de la barrière après avoir prétendument tenté de tuer Bishop. Très vite, elle comprend que si elle veut survivre, elle va devoir trouver un point d’eau. Elle décide de chercher la rivière. Là, elle y retrouve Mark Laird qui tente de la violer et de la tuer. Ivy prend le dessus et réussit à s’enfuir malgré les blessures que Mark lui a infligé. Elle décide de continuer sa route et de trouver un abris pour l’hiver. Épuisée, elle est sauvée par un frère et une sœur, Caleb et Ash. Elle se joint à leur communauté. Elle est bientôt rejointe par Bishop qui a décidé de franchir la barrière pour la retrouver. Mais le couple apprend que la révolution gronde dans la ville…

Mon avis ? J’ai beaucoup aimé encore une fois! je l’ai lu très vite d’ailleurs! Dans ce tome, il y a beaucoup plus d’action que d’en le premier. Dans le premier, il ne passait en effet pas grand chose. Là, Ivy est victime d’une agression, elle apprend à survivre dans la nature, retrouver Bishop, retourne à Westfall clandestinement, tue quelqu’un, assiste au « duel » entre son père et celui de Bishop, etc…

Bon c’est quelque fois un peu rapide. L’auteur ne développe pas toujours suffisamment et on reste un peu sur sa faim! Bah oui que voulez-vous, on en voudrait un peu plus.

Bref, j’ai pas été déçue avec cette histoire. Franchement je vous recommande The book of Ivy!

La quatrième de couverture : Née pour trahir et faite pour tuer… sera-t-elle à la hauteur ?
J’ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L’homme que j’aime.
Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif et raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin.
Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà e la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri. D’autres condamnés avec lesquels m’allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ?
Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre.

Prochaine lecture : Malgré elle de David-James Kennedy.

Quand on s’y attend le moins de Chiara Moscardelli

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on 3 avril 2017

J’ai fini il y a quelques jours maintenant, Quand on s’y attend le moins de l’italienne Chiara Moscardelli paru aux éditions Belfond. J’avais d’ailleurs eu l’occasion de la rencontrer pour la sortie de son roman dans un café parisien avec d’autres blogueuses.

Pénélope a 36 ans et travaille au service communication de Pimpax, une société commercialisant des serviettes hygiéniques. A ses heures perdues, elle rédige sous pseudonyme des tests pour un magazine féminin. Sa vie amoureuse est un désert mais Pénélope continue de rêver au grand amour. A l’issue d’une soirée bien arrosée, elle percute à vélo un homme. Elle en est sure c’est l’homme de sa vie. Elle le recroise chez Pimpax. le bel inconnu est chargé de liquider la société et de licencier une partie du personnel. Pénélope est désignée pour devenir son assistante personnelle.

Mon avis ? j’ai aimé mais sans plus. J’ai aimé l’humour de la première partie. Les descriptions de Milan vont bien fait rire. J’ai adoré le contraste entre ce que mange Pénélope, originaire de Bari et les vrais milanaises. L’auteur n’est pas tendre vis à vie de la ville et de ses habitants.

J’ai aussi aussi toutes les références cinématographiques qui parsèment le roman à commencer par l’identification du personnage masculin au comte Ristori. J’ai trouvé intéressante cette idée que Pénélope vivait sa vie par procuration, par identification à des personnages de séries ou de films.

J’ai aussi apprécié le personnage de Pénélope. Cette fille est bardée de diplomes, parle cinq langues couramment, a une mémoire d’éléphant et pourtant elle est pas sure d’elle. Elle commet gaffe sur gaffe; elle pense à haute voix. Bref c’est une vraie calamité. Et pourtant, je l’ai trouvé attachante.

j’ai été moins séduite par l’intrigue. Le côté policier ne m’a pas emballé plus que ca. C’est parfois trop tire par les cheveux. Mais ne vous y méprenez pas, l’ensemble reste malgré tout cohérent.

Bref Quand on s’y attend le moins est une gentille comédie romantique qui séduira je pense de nombreuses filles. Moi il ne me laissera pas un souvenir impérissable :)

La quatrième de couverture : Pénélope a trente-six ans, quelques kilos en trop, une vie amoureuse désespérément inexistante, un job pas très épanouissant d’attachée de presse pour Pimpax – LA multinationale de la serviette hygiénique –, et elle est de surcroît affligée d’une maladresse quasi légendaire.
Comment se sortir de l’impasse ? En s’en remettant au dicton de sa grand-mère : « C’est quand on s’y attend le moins que l’amour vous tombe dessus. » Ou, en l’occurrence, qu’on le percute à vélo. Car le jour où elle renverse le ténébreux Alberto, lui brisant la jambe au passage, Pénélope en est certaine : ils sont faits l’un pour l’autre.
Et lorsqu’elle le recroise dans les locaux de Pimpax, le doute n’est plus permis. Mais quelque chose cloche : le bellâtre se fait appeler Riccardo et semble avoir tout oublié de sa tendre assaillante. Pourquoi tant de mystères ?
N’écoutant que son courage, notre Pénélope se lance dans une folle enquête à la poursuite du prince charmant fuyant et, pourquoi pas, du grand amour…

Prochaine lecture : La panse de Léo Henry.

La fin d’une imposture de Kate O’Riordan

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on 29 mars 2017

Je viens de finir La fin d’une imposture de Kate O’Riordan et j’ai proprement adoré.

Rosalie et Luke apprennent le soir de Noël la mort de leur fils, Rob en Thaïlande. Leur fille, Maggie, 15 ans s’accuse de la mort de son frère. Dans les semaines qui suivent, la jeune fille sombre. Un soir, elle rentre après avoir été sauvagement agressée. Se parents découvrent qu’elle a été victime d’un gang de filles. Rosalie parvient à renouer le dialogue et à l’emmener à un groupe de discussion. Là, elles font la connaissance de Jed Cousins. Petit à petit, le jeune homme s’immisce dans la vie de la famille Douglas. mais est-il réellement ce qu’il prétend être ?

Mon avis ? Je l’ai dit, j’ai beaucoup, beaucoup aimé!! Cette histoire est diablement efficace!! Ça démarre doucement et puis d’un coup tout s’accélère et on ne peut plus le lâcher. Je dirais qu’arriver à la moitié, je n’ai pas pu le lâcher. J’avais envie de savoir comment tout cela allait finir, comment Rosalie allait s’en sortir, comment elle allait faire pour sortir sa petite famille des griffes de Jed. Car Kate O’Riordan choisit d’axer toute l’histoire sur le personnage de Rosalie (et ce même si le récit est écrit à la troisième personne et que quelques chapitres sont écrits du point de vue de Luke, le mari ou de Tom, le prêtre et ami de la famille).

Au départ et pendant un long moment, je n’ai pas vu ce que l’accident du fils en Thaïlande venait faire dans tout ça. Enfin si, ça sert de prétexte à alimenter la culpabilité de la fille qui sert de déclencheur à l’histoire (sans ça, pas de groupe de parole, pas de rencontre avec Jed qui lui aussi doit surmonter un deuil, celui de sa grand-mère). Pour tout vous dire j’ai vraiment cru que toute l’intrigue tournait autour de Jed en tant que pervers narcissique. Oui c’est le premier mot qui m’est venu pour qualifier le personnage et je pense que je ne suis pas loin de la vérité! On lui donnerais le Bon Dieu sans confession et pourtant sous ses airs d’ange, c’est un véritable démon. Il est manipulateur, calculateur, menteur. J’ai trouvé que le personnage était bien vu en ce sens qu’on y croit et que l’on n’y voit que du feu (un peu comme Rosalie d’ailleurs). Mais en réalité, c’est bien plus complexe que ça. Et c’est ce que Rosalie va découvrir en tentant de découvrir qui est vraiment Jed Cousins.

Bon il y a quelques petites choses que j’avais compris avant Rosalie moi! Oui mais je ne suis pas une mère qui vient de perdre son fils et qui risque de perdre sa fille!

J’ai apprécié le traitement qui est fait dans ce roman du thème de la culpabilité. Il y a la culpabilité de la fille qui se croit coupable de la mort de son frère (pourtant survenu à des milliers de kilomètres), celle de la mère pour avoir rêver puis succomber aux avances de Jed. J’ai bien aimé l’utilisation qui est faite de la culpabilité dans la religion judéo-chrétienne. Rosalie est très croyante. J’ai aimé les questions de Jed sur la confession et l’absolution. J’ai trouvé ça intéressant. Et puis, il y a Tom, le prêtre et ami de Rosalie. C’est lui qui va la mettre sur la bonne piste malgré le secret de la confession.

Bref La fin d’une imposture de Kate O’Riordan est un excellent thriller!!! Je vous le recommande sans hésiter!

La quatrième de couverture : La vie de Rosalie et de Luke s’est délitée voici quelques mois après la révélation de l’adultère commis par Luke. Mais l’annonce de la mort de Rob, leur fils, lors d’un voyage en Thaïlande provoque un séisme familial. Les mois qui suivent sont un cauchemar dans lequel Rosalie doit apprendre à composer avec la perte de son fils, un contexte conjugal compliqué et aussi la dépression de Maddie, sa fille. Cette dernière se juge coupable de la mort de son frère mais refuse d’expliquer pourquoi à ses parents. Elle se lie avec un gang de filles particulièrement violentes. Rosalie croit apercevoir le bout du tunnel lorsque, au cours d’une thérapie de groupe, elles font la connaissance de Jed, un jeune homme auquel Maddie s’attache très rapidement, même si cette figure singulière devient de plus en plus angoissante. L’adolescente reprend goût à la vie, alors que le diabolique Jed ne cesse de s’immiscer dans la famille…

Prochaine lecture : La Panse de Léo Henry