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Lecture

Le chuchoteur de Donato Carrisi

Posted in Lecture
on 27 décembre 2011

L’autre jour à la FNAC alors que je faisais le plein de nouveaux romans à lire, je me suis laissée tenter par le roman de Donato Carrisi, le chuchoteur. Le roman s’ouvre sur une découverte macabre : six bras gauche de fillettes ont été retrouvés dans ce qui semble être un cimetière improvisé dans les bois. Goran Gavila et son équipes se lancent sur la piste du tueur avec d’autant plus d’énergie qu’il leur apparait très vite que la dernière victime est encore vivante. Pour les aider dans leurs recherches, ils font appel à Mila Vasquez, une enquêtrice spécialisée dans les enlèvement d’enfants. Petit à petit, les enquêteurs se rendent compte que le tueur tente de leur adresser un message en déposant le cadavre des fillettes dans des lieux où ont eu lieu des évènements tragiques dans le passé. Chaque fois, il les guide vers un tueur différent jusqu’à les amener à soupçonner un membre de l’équipe d’un acte horrible.

J’ai beaucoup aimé ce roman. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, il m’a fallu une bonne cinquantaine de pages avant de réellement accrocher. Il faut dire que le début présente comme un petit air suranné qui ne me laissait pas augurer du meilleur. Et bien je me suis trompée!! C’est un excellent premier roman. L’auteur qui est aussi criminologue au civil nous dresse une typologie des tueurs en série tout à fait intéressante. Plus encore, j »ai été bluffée par cette idée d’idée d’un tueur qui arrive à amener les autres à tuer et à tirer plaisir de cela. C’est d’ailleurs de là que vient le titre, le souffleur en italien dans le texte. L’histoire est aussi très bien ficelée. Tous les éléments que nous conte Donato Carrisi trouvent leur place pour former la solution de l’énigme. Il n’y a que la fin qui fait un peu trop Happy End à mon gout parce que sinon on se laisse embarquer par l’histoire sans autre forme de procès. Je n’aurai qu’un mot : à lire sans hésiter :)

La quatrieme de couv’ : Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis le début de l’enquête, le criminologue Goran Gavila et son équipe ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu’ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Mila Vasquez, experte en affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire…

Prochaine lecture : Petite sœur, mon amour

Les vacances de Rachel de Marian Keyes

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on 29 novembre 2011

J’ai terminé Les vacances de Rachel de Marian Keyes hier soir dans le métro. A vue de nez comme ça, vous vous dites qu’il s’agit d’un roman dans la veine de l’accro au shopping ou des petits secrets d’Emma de chick-lit quoi. Mouais j’ai pensé comme vous en lisant la quatrième de couverture mais en fait non :) Et pourtant le roman commence comme de la chick-lit : Rachel est irlandaise. Elle vit à NewYork avec sa copine Brigit, travaille dans un hôtel minable et fréquehnte Luke qu’elle méprise profondemment. Comme toutes les new-yorkaises, Rachel se veut branchée et pour se sentir bien dans sa peau, n’hésite pas à recourir à la cocaine et au Valium. Oui mais un soir son mal-être est tel qu’elle force la dose et se retrouve à l’hôpital pour une overdose. Forcée par sa famille à rentrer en Irlande, elle finit par accepter d’intégrer un centre de déxintoxication. Mais voilà, Rachel ne se voit pas comme une toxicomane et son séjour en cure est plûtôt à ses yeux des vacances et le centre de désintoxication, un spa haut de gamme où se pavaner et pourquoi pas trouver un petit copain. Mais voilà Rachel va vite déchanter et devoir faire face à ses problèmes.

Mon avis ? J’ai bien aimé. C’est de la bonne chick lit parce que oui malgré ce que j’en ai dit au départ ça reste de la chick lit. Mais de la bonne pour ne pas dire très bonne. Peut-être parce que c’est nourri de l’expérience de l’auteur qui alcoolique entreprend de faire une cure de désintoxication avant de se lancer dans l’écriture de roman. Même le Happy End de la fin ne m’a pas géné. J’ai trouvé que c’était dans la lignée du roman. Quelques passages m’ont fait rire mais le roman n’est pas un roman drôle comme on pourrait le penser au premier abord. Petit bémol peut-être : les personnages secondaires manquent un peu de relief. Mais bon comme toute l’histoire est batie du point de vue de Rachel et que longtemps elle ne prête aucune attention aux gens qui l’entourent, ça passe bien. Bref celui-là je vous le recommande sans hésiter :)

La quatrième de couv’ : Au programme : jacuzzi, bains moussants, cocktails au bord de la piscine et séances de massages. Voilà comment Rachel s’imagine la vie au Prieuré, un centre de désintoxication pour vedettes du show-biz. Persuadée qu’elle n’est pas droguée, elle se réjouit de ces trois semaines de cure forcée. On a vu pire. Seulement, papa et maman ont choisi la formule économique. Et ça change tout ! Levée sept heures, couchée à neuf ! Repas à la cantine et tâches ménagères obligatoires. Enfin, le bouquet : thérapie de groupe tous les après-midi. Finie la belle vie, les bars branchés de New York, les virées avec Luke et sa bande. Désormais, c’est Chaquie la dépressive, John l’atrabilaire et Jacqueline dans le rôle de l’infirmière autoritaire. Pour Rachel, des vacances d’un tout nouveau genre…

Prochaine lecture : Le chuchoteur de Donato Carrisi. 

Cet instant-là de Douglas Kennedy

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on 15 novembre 2011

Ma dernière lecture ? Le dernier roman de Douglas Kennedy, Cet instant-là.L’histoire débute alors que Thomas Nesbitt auteur de récits de voyages est sur le point de divorcer d’avec sa femme Jan. Séparé, il s’est réfugié dans une petite maison dans le Maine où par un froid matin d’hiver, il reçoit un étrange paquet venu d’Allemagne. Le nom de l’expéditeur sur l’enveloppe le ramène bien des années auparavant à Berlin Ouest, dans une ville encore séparé par le mur. Parti récolté de la matière pour un livre, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio qui fait de la propagande pro-américain à l’Est. C’est là qu’il rencontre Petra Dussman, transfuge de l’est. Au premier coup d’œil c’est le coup de foudre. S’en suit plusieurs semaines d’un amour fou. Petra vient s’installer chez Thomas, il l’emmène à Paris et la demande en mariage. Mais un lourd secret vient tout remettre en cause…

Mon avis ? j’ai bien aimé ce nouvel opus de Douglas Kennedy. Cette histoire d »amour sur fonds de guerre froide m’a bien plu. C’est à la fois un bon roman d »amour qui ne sombre pas dans la mièvrerie et à la fois un roman d’espionnage intéressant malgré parfois quelques longueurs.  J’ai particulièrement apprécie que les deux protagonistes livrent chacun leur tour leur vision de l’histoire en commençant par Thomas. Ça aurait été moins prenant si l’auteur avait fait le choix narratif d’emmêler les récits, de les faire alterner. Là la subjectivité joue à fond et c’est ça qui fait que l’on s’attache aux personnages à mon sens. C’est rigolo, je n’ai pas lu énormément de roman de Douglas Kennedy et pourtant j’ai l’impression qu’il y a des thème qui lui sont chers comme la fuite, la quête du bonheur que l’on retrouve bien sûr dans Cet instant-là. En tout cas pour moi c’est un bon roman à lire sous la couette :)

La quatrième de couv’ : A la fois drame psychologique, roman d’idées, roman d’espionnage mais surtout histoire d’amour aussi tragique que passionnée, une œuvre ambitieuse portée par le talent exceptionnel de Douglas Kennedy. Ecrivain new-yorkais, la cinquantaine, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d’intervalle deux missives qui vont ébranler sa vie : les papiers de son divorce et un paquet posté d’Allemagne par un certain Johannes Dussmann. Les souvenirs remontent… Parti à Berlin en pleine guerre froide afin d’écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour une radio de propagande américaine. C’est là qu’il rencontre Petra. Entre l’Américain sans attaches et l’Allemande réfugiée à l’Ouest, c’est le coup de foudre. Et Petra raconte son histoire, une histoire douloureuse et ordinaire dans une ville soumise à l’horreur totalitaire. Thomas est bouleversé. Pour la première fois, il envisage la possibilité d’un amour vrai, absolu. Mais bientôt se produit l’impensable et Thomas va devoir choisir. Un choix impossible qui fera basculer à jamais le destin des amants. Aujourd’hui, vingt-cinq ans plus tard, Thomas est-il prêt à affronter toute la vérité ?

Prochaine lecture : Les vacances de Rachel

Le premier amour de Véronique Olmi

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on 31 octobre 2011

J’ai lu récemment Le premier amour de Véronique Olmi séduite encore un fois par la quatrième de couverture. L’histoire débute alors que l’héroïne Émilie prépare un diner romantique pour fêter ses vingt-cinq ans de mariage avec Marc. Tout bascule quand elle remonte de la cave avec une bouteille de vin enveloppée dans une feuille de journal. Machinalement, elle se met à lire les petites annonces. Un message en particulier attire son attention qui semble lui être directement adressée. Sans plus se poser de question, elle quitte tout et part en Italie à la rencontre de son premier amour, Dario.

Ça augurait bien avec la quatrième de couverture puis le début. Bref ça m’avait tout l’air d’un bon roman. Du moins c’est ce que j’ai cru au début. Grosso modo jusqu’à la rencontre avec Dario, j’ai accroché. Tout au long de son Road Trip, Émilie nous raconte sa vie de son adolescence à Aix où elle rencontre l’amour pour la première fois à son mariage et à la naissance de ses filles.  Le récit à la première personne nous plonge directement dans les souvenirs de l’héroïne. Bref la première partie est plutôt sympa. Puis ça se gâte. Les retrouvailles avec Dario, le prétexte à cette petite annonce ne convainquent pas. C’est limite tiré par les cheveux. Le récit ne présente plus trop d’intérêt et on s’en lasse vite. Heureusement ça ne traine pas trop et l’on peut refermer vite fait ce roman. En résumé Le premier amour aurait pu être un bon roman; certes le thème en est rabâché mais pourquoi pas. Il est seulement insipide et très inégal.

La quatrième de couv’ : Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu’elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d’entre nous repose peut-être, tapie sous l’apparente quiétude quotidienne, la possibilité d’être un jour requis par son premier amour…

Prochaine lecture : Cet instant-là de Douglas Kennedy.