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Vincent Cassel

Tale of Tales, le conte des contes

Posted in Ciné, cinéma
on 29 juin 2015

J’ai eu la chance d’être invitée il y a quelques semaines à découvrir le nouveau film du réalisateur italien Matteo Garrone avec entre autre Salma Hayek et Vincent Cassel, Tale of Tales, le conte des contes. Ce film sortira mercredi au cinéma. Est ce que ça vaut le coup d’y aller ? Allez, je vous dis tout.

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Il était une fois trois royaumes voisins où dans de merveilleux châteaux régnaient rois et reines, princes et princesses : un roi fornicateur et libertin, un autre captivé par un étrange animal, une reine obsédée par son désir d’enfant… Sorciers et fées, monstres redoutables, ogre et vieilles lavandières, saltimbanques et courtisans sont les héros de cette libre interprétation des célèbres contes de Giambattista Basile.

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Voilà le décor est planté si je puis dire. Ce film se veut une adaptation de trois des 50 contes de fées de l’italien Giambattista Basile. J’avoue, même s’il s’agit d’une œuvre majeure de la littérature italienne, je ne connaissais pas ces contes avant de voir le film. A ce que j’ai pu lire, les 49 contes sont introduits par un premier qui leur sert de cadre et les relie les uns aux autres. Dans le film, il n’en est rien. Le lien se fait à la fin lors du couronnement d’une des princesses. Sinon on passe d’un récit à l’autre comme ça sans transition. J’avoue c’est quelque peu déstabilisant. Et même le lien à la fin n’est pas très marqué (et pour moi ne sert pas à grand chose) puisque le réalisateur se contente de montrer les princes et princesses des royaumes voisins présents lors de la cérémonie de couronnement. Oui j’ai eu la désagréable impression d’une superposition de trois histoires sans aucun lien entre elles et j’avoue que ça m’a pas mal gêné. Ça, c’est le premier point négatif de ce film.

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Le second point négatif pour moi est que je me suis un peu ennuyée par moment. C’est long, très long parfois même (le film dure plus de deux heures et on s’en rend très vite compte!). C’est plat. J’ai eu l’impression que même à la fin de ces contes il n’y avait ni morale ni happy end. On est loin des contes de fées et de leur « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » habituel (oui j’ai été élevée à l’aune de Disney). Là ce conte des contes manque de magie, de féerie comme dans les contes de fée quoi. Ça aussi ça m’a gêné.

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Allez, un point positif : la plastique du film. Les images sont belles. Les costumes sont magnifiques. Est ce que cela suffit ? est ce que je vous recommande Tale of Tales, le conte des contes ? Non. Ce film ne m’a pas convaincue loin de là. Mais pas de panique, restez dans le coin car je vais vous parler très vite d’un thriller qui lui m’a convaincue à 100% :)

La Belle et la Bête, oui mais…

Posted in Ciné, cinéma
on 10 février 2014

J’ai eu la chance la semaine dernière de pouvoir assister à une projection en avant-première de La Belle et la Bête de Christophe Gans en présence du réalisateur.

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synopsis :

1810. Après le naufrage de ses navires, un marchand ruiné doit s’exiler à la campagne avec ses six enfants. Parmi eux se trouve Belle, la plus jeune de ses filles, joyeuse et pleine de grâce. Lors d’un éprouvant voyage, le Marchand découvre le domaine magique de la Bête qui le condamne à mort pour lui avoir volé une rose. Se sentant responsable du terrible sort qui s’abat sur sa famille, Belle décide de se sacrifier à la place de son père. Au château de la Bête, ce n’est pas la mort qui attend Belle, mais une vie étrange, où se mêlent les instants de féerie, d’allégresse et de mélancolie. Chaque soir, à l’heure du dîner, Belle et la Bête se retrouvent. Ils apprennent à se découvrir, à se dompter comme deux étrangers que tout oppose. Alors qu’elle doit repousser ses élans amoureux, Belle tente de percer les mystères de la Bête et de son domaine. Une fois la nuit tombée, des rêves lui révèlent par bribes le passé de la Bête. Une histoire tragique, qui lui apprend que cet être solitaire et féroce fut un jour un Prince majestueux. Armée de son courage, luttant contre tous les dangers, ouvrant son cœur, Belle va parvenir à libérer la Bête de sa malédiction. Et se faisant, découvrir le véritable amour.

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Qu’est ce que j’ai pensé de cette nouvelle adaptation  du fameux conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve ? Première chose, le casting ne m’a pas complètement convaincu. Je ne parle pas de Vincent Cassel et de Léa Seydoux qui interprètent la Bête/le Prince et Belle.  C’est deux-là, je les ai trouvé plutôt pas mal dans leurs rôles. Par contre, André Dussolier dans le rôle du père de Belle ne m’a pas convaincu. Et Audrey Lamy dans le rôle d’Anne, l’une des sœurs frivoles de Belle, non, non et non. Elle n’a absolument pas le physique de l’emploi. Chacune de ses apparitions m’ont hérissé le poil.

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Ce point mis à part, la plastique du film est magnifique. Les images sont très belles. Les décors entièrement créés par ordinateur sont vraiment réussis. Là j’ai vraiment été bluffée par le travail des 300 infographistes qui ont participé au film. Il faut  en effet savoir que, hormis une scène, celle de la chasse à courre, le film a été entièrement tourné en studio sur un fond vert et les décors ajoutés ensuite. Néanmoins tout cela ne suffit pas à faire de cette adaptation un grand film. Il manque de la magie, de la féérie. Ça reste assez froid dans l’ensemble.  Je pense que Christophe Gans puise trop son inspiration pour construire l’univers de son film dans les jeux vidéos et les mangas. Il avoue d’ailleurs voué une grande admiration à Miyazaki. C’est d’ailleurs chez le japonais qu’il a puisé son inspiration pour créer les Tadoms, ces petits chiens espiègles qui peuplent le château de la Bête.  Alors certes, ces petites créatures sont mignonnes mais elles n’apportent pas grand chose de plus au film. Du coup, moi je n’ai pas été vraiment transporté par le film. Dommage! Pour moi cette adaptation de La Belle et la Bête est en demi-teinte, agréable mais sans plus.

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Sortie en salle le 12 février 2014.