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Trouble[s]

Trouble[s] de Florian Lafani et Gautier Renault

Posted in Lecture
on 25 août 2014

trouble[s]J’ai gagné au début de l’été un exemplaire du roman Trouble[s] de Florian Lafani et Gautier Renault qui venait de paraitre au Livre de poche. Il faut savoir que ce roman, avant de paraitre en format papier est paru en version numérique sous forme d’épisodes. Vous savez comme les feuilletons qui paraissaient dans les journaux il fut un temps. Intriguée, j’ai décidé de le mettre sur ma liste de livres à lire cet été. Aussitôt fini le précédent, je me suis plongée dedans.

Trouble[s] raconte une prise d’otages d’un genre nouveau. Un beau jour, Ton Laughton, un social média manager dans une agence de Londres remarque le statut d’Erasmus, un de ses amis. Ce dernier appelle au secours sur Facebook et invite à devenir ami avec un mystérieux personnage  Alban M. Tom se connecte et découvre avec stupeur que son ami a été kidnappé avec d’autres personnes. le mystérieux preneur d’otages organise alors un drôle de jeu afin de sauver ou au contraire de condamner l’un des otages. Le public vote pour son otage préféré et celui qui aura recueilli le moins de vote sera abattu. Un premier puis un second otage est abattu en direct. Pendant ce temps-là, les services de renseignement spécialisé dans le web mené par l’inspectrice Clara Capland tentent de trouver le ravisseur et les otages.

Mon avis ? Ça ne fonctionne pas du tout mais alors pas du tout!! Si l’idée de départ pouvait sembler bonne, à aucun moment ça ne décolle. C’est poussif, je me suis limite ennuyée avec cette lecture. En effet ça met beaucoup de temps à se mettre en place. Et puis quand on commence à voir des hypothèses se dessiner, il est trop tard. Le roman a trouvé un épilogue. Les quelques pistes évoquées au cours de l’intrigue ne sont pas suivies. Ainsi à un moment, un lien est évoqué avec le Japon mais cette piste ne va pas plus loin. Pareil pendant plusieurs chapitres, on suit Georges, un New-yorkais victime de Burn-out et émigré en Australie. Il découvre le ranch où les otages sont retenus. Et patatras, ça ne va pas plus loin,. On n’en entendra plus parler par la suite. OK mais alors pourquoi avoir introduit ce personnage ? Pareil avec la tentative de fuite de quatre des otages. On les suit un temps puis plus rien. On en retrouvera un sur les quatre et on ignorera tout des trois autres. Ah ok mais pourquoi alors mettre le focus sur ces personnages de la sorte ? Bref ce roman est mal construit. Il n’y a pas de trame. Il y a des personnages qui ne servent à rien pour l’intrigue si je puis dire. C’est plat. Le suspense n’est pas au rendez-vous. En tout cas, je n’ai pas du tout été prise par l’intrigue comme ça a pu être le cas avec certains bon thrillers. Là certains indices sont même un peu tirés par les cheveux et tombent comme par magie. C’est dommage car je persiste à croire que l’idée de départ était bonne, voir même très bonne. C’était une super idée en effet de voir comment avec les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, on pouvait manipuler l’information, embrigadé les gens et pourquoi pas se passer des journalistes. Mais non, c’est pas ça. L’idée de départ est peu ou pas exploitée. C’est grossier, sans intérêt. Bref pour moi, ça a été une grosse mais grosse déception. Et franchement je vous recommanderai pas la lecture de Trouble[s].

La quatrième de couverture : Six otages filmés par webcam. Des millions de votants sur Facebook. A vous de choisir qui restera en vie. « Au secours ! » Quand le jeune Tom Laughton lit ce message sur le Facebook de son ami Erasmus, il se moque de lui : « Alors, Erasmus, de retour à Londres ? « Mais Erasmus ne répondra pas, car il vient d’être kidnappé, avec cinq autres personnes provenant des quatre coins du monde. Aussitôt, des vidéos des séquestrés commencent à circuler sur Internet. Ni la police, menée par l’agence Clara Capland, ni les médias ne parviennent à mettre un terme à la plus incroyable prise d’otages que le monde ait connue. Le pire surgit alors sous la forme d’un vote sur Facebook : « Choisissez celui que vous voulez sauver. » Et pour montrer à tous qu’il est sérieux, le bourreau du monde virtuel tue un premier otage, froidement, en direct. « Pour celui-là, vous ne pouviez rien faire. Lequel des cinq autres allez-vous sauver ? » Tension permanente, rebondissements de haut-vol, fausses pistes et frayeurs, TROUBLE(S) est bâti comme la meilleure des séries américaines, et a le don de rendre tout aussi accro, dès les premières pages.

Prochaine lecture : Quand rentrent les marins de Angela Huth