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Roman policier

Pour l’éternité de Peter James

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on 10 mai 2016

pour l'éternitéJe viens de terminer la lecture du nouveau roman de Peter James à paraitre le 12 mai aux éditions Fleuve, Pour l’éternité. L’histoire débute alors que le docteur Karl Murphy quitte son club de golf pour aller rejoindre sa nouvelle petite amie, Red Wetswood. Il est enlevé et assassiné. La police qui a retrouvé une lettre d’adieu dans sa voiture conclue au suicide. Mais quelque chose dans cette lettre tracasse le commissaire Roy Grace. Red aussi a du mal à croire au suicide du docteur et ce d’autant plus que de mystérieux incendies détruisent les choses auxquelles elle tient ou ravagent les lieux qu’elle aimait fréquenter. Très vite elle soupçonne son ancien petit ami, Bryce Laurent avec qui elle a rompu et qui ne semble pas s’en être remis. D’ailleurs, Red se sent surveille et elle a raison. Bryce Laurent épie ses moindres faits et gestes mais surtout ne rêve que de se venger d’elle et de sa mère qu’il rend responsable de leur rupture. La police finit par se rendre a l’évidence : Red est la clé de tout ça.

Mon avis ? C’est la dixième enquête du commissaire Roy Grace. Pour moi c’était la première et cela n’a pas été gênant. On apprend tout ce qu’on doit savoir si on a pas lu les précédents. Bon après le commissaire Grace entre en scène assez tardivement et son rôle est assez limité je trouve. Vous me direz, il est sur le point de se marier avec Chleo et de partir en lune de miel :) Certes mais pas seulement.  J’ai eu bien plus l’impression que l’histoire tournait autour de Red que de lui. C’est pas bien grave mais pour une série c’est bizarre.

En tout cas, ça se lit bien. L´auteur a choisi d’écrire des chapitres courts qui alternent les points de vue. Un coup on suit Red, un coup Bryce Laurent, son ex, un coup le commissaire Grace. Du coup, ça se lit vite. Pourtant au départ, j’ai pas trouvé cela particulièrement prenant. Et puis à un moment, tout s’accélère et là on ne décroche plus. On veut savoir!!! Jusqu’à la fin qui m’a franchement surprise (je n’en dit pas plus). Pour l’éternité est un vrai page turner, y a pas à dire!

Franchement j’ai bien aime Pour l’éternité de Peter James et je vous le recommande sans hésiter. Moi je vais aller me procurer les premiers tomes de la saga :)

La quatrième de couverture : « Jeune femme célibataire, 29 ans, rousse incendiaire, vie sentimentale réduite en cendres. Cherche partenaire pour rallumer sa flamme. »
Voilà deux ans que Red Westwood a posté cette annonce sur un site de rencontre. Et un miracle s’est produit. Du moins le croyait-elle. Bryce Laurent était beau, riche, la comblait de cadeaux, leur passion était plus forte que tout ce qu’elle avait connu. Jusqu’à ce qu’il devienne jaloux. Obsessionnel. Violent. Seule la police parvient à la sortir de cette histoire devenue un cauchemar, et Red commence à peine à se reconstruire. Quand son nouveau petit ami, le docteur Karl Murphy, se volatilise, Red pense avoir eu affaire à un salaud, un de plus. Mais bientôt le corps du docteur est retrouvé calciné, une lettre d’adieu posée sur le siège de sa voiture. Dépêché sur les lieux, l’inspecteur Roy Grace ne croit pas à la thèse du suicide. Et Red Westwood non plus. Ces derniers temps, la jeune femme se sent observée, cernée, traquée. Aux manettes derrière ses écrans de contrôle, Bryce a prévu un dernier embrasement pour sa belle rousse. Et ils resteront ensemble, qu’elle le veuille ou non. Pour l’éternité.

Prochaine lecture : Orages d’Estelle Tharreau

Retour de flammes de John Lawton

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on 12 avril 2016

retours de flammesJ’ai fini récemment Retour de flammes de John Lawton paru le 7 mars aux éditions 10/18. C’est le septième volet de la saga Frédérick Troy et la deuxième enquête de l’inspecteur à paraitre en France. Ne vous inquiétez pas cela ne nuit nullement à la compréhension de l’histoire. Dans ce tome, on retrouve (ou on fait la connaissance c’est selon) de l’inspecteur Frederick Troy de Scotland Yard. Nous voilà à Londres, en pleine guerre Froide. Troy est recruté par les services spéciaux pour jouer les garder du corps de Khrouchtchev lors de la visite de ce dernier en Angleterre. Troy sympathise avec le dirigeant russe grâce à ses origines russes. Mais voilà quelques jours après le départ du haut dirigeant de l’URSS, le cadavre d’un plongeur est repêché. Troy appelé pour identifier le corps va tenter de comprendre comment un homme-grenouille à la retraite à pu reprendre du service. Et malgré les mises en gardes et les morts qui commencent à s’amonceler autour de lui, il va chercher à percer le mystère de cette mort quitte à ébranler les plus haute sphère du pouvoir et à voir voler en éclat une vieille amitié.

Mon avis ? Ça commence comme un roman historique, ça se poursuit comme un roman d’espionnage, ça se mâtine en route de policier et ça pour notre plus grand plaisir. Ok l’auteur prend son temps pour poser le contexte historique. La visite de Khrouchtchev et de Boulganine en Angleterre est développée sur plus de cent pages. On pourrait alors être tenter de lâcher ce roman mais n’en faites rien! L’auteur prend son temps certes mais ça vaut le coup. Ça vaut vraiment le coup!!! Perso j’ai beaucoup aimé ce roman. Pire cette lecture m’a donné envie de découvrir toute la saga. Ce qui est bête, c’est que seul le tome 1 intitulé Black-Out est publié en France!!

La quatrième de couverture : En avril 1956, à l’apogée de la guerre froide, Khrouchtchev et Boulganine, les dirigeants de l’Union soviétique, sont en Grande-Bretagne pour une visite officielle. L’inspecteur en chef Troy de Scotland Yard, affecté au poste de garde du corps de Khrouchtchev, est également chargé de l’espionner. Lorsque le corps mutilé d’un plongeur de la Marine royale est retrouvé près d’un cuirassé russe à Portsmouth Harbour, Troy se lance dans une enquête qui le mènera au cœur pourri du MI6 et dans les bras d’une ancienne flamme.

Prochaine lecture : Un souffle, une ombre de Christian Carayon.

Ce qu’il nous faut, c’est un mort de Hervé Commère

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on 4 mars 2016

ce qu il nous faut c est un mortJ’ai eu la chance de recevoir le dernier roman d’Hervé Commère, Ce qu’il nous faut, c’est mort qui paraitra le 10 mars prochain aux éditions Fleuve.

En 1998, les différents protagonistes de cette histoire vivent un événement qui sans le savoir va bouleverser leur vie. Melie vient au monde; 3 jeunes hommes, Vincent, Patrick et Maxime écrasent une jeune fille qu’ils laissent pour morte; Marie est violée; William sort danser et rencontrer celle qui deviendra sa femme. 20 ans plus tard, Vincent a succédé à son père à la tête de l’usine de fabrication de lingerie Cybelle. Patrick a pris la suite de son père à la tête de son cabinet d’assurance. Seul Maxime n’a pas réussi à tourner la page. Il est aujourd’hui mécanicien aux ateliers Cybelle et chef du CE. Il est marié à Marie Damremont, la jeune fille violée 18 ans plus tôt à Nancy. Tout pourrait aller très bien si Vincent n’avait pas décidé de vendre les ateliers Cybelle à un fond d’investissement. Alors que les ouvrières s’attendent au pire, Maxime décède sur la route de la corniche. Contre toute attente, sa mort galvanise les employés et la résistance s’organise tandis que William, un flic noir échoué au commissariat de Dieppe mène l’enquête sur cette mort qui le laisse sceptique.

Mon avis ? Franchement j’ai adoré!!! Je n’avais encore rien lu d’Hervé Commère. je n’en avais même jamais entendu parlé avant mais en lisant la quatrième de couverture, je me suis dit pourquoi pas. Mais franchement je ne m’attendais pas du tout à ça et Ce qu’il nous faut, c’est un mort a été plus qu’une bonne surprise. Qu’est ce qui m’a séduite ? le style! Je dois dire que la narration est assez particulière et fait tout le charme de ce roman. Comment vous dire ? C’est comme si on vous racontait l’histoire. Un peu à la manière d’une voix off ou de ce que l’on pourrait trouver dans certains épilogues de roman justement. Je ne sais pas si vous voyez le truc ? Le narrateur énonce les faits qui vont survenir puis il raconte. C’est du genre : « Il ne le sait pas encore mais elle deviendra sa femme ». Franchement, c’est ce mode de narration omniscient qui m’a franchement séduite. C’est très différent de ce que l’on rencontre habituellement dans les romans policiers :)

Après l’intrigue aussi va différer des romans policiers traditionnels. La mort de Maxime va générer une enquête certes mais j’ai eu l’impression que ce n’était pas ça qui était au centre de l’intrigue. L’intrigue tourne bien plus autour de la vente des ateliers Cybelle et de la fronde des ouvrières (inspirée de celle des ateliers Lejaby en leur temps).

En bref, Ce qu’il nous faut, c’est mort d’Hervé Commère est un excellent polar. J’ai adoré. Je n’avais qu’une hâte à mesure que j’avançais dans l’histoire, c’était d’en savoir toujours plus. Bref je vous le recommande vivement :)

La quatrième de couverture : « I will survive ». C’était le dimanche 12 juillet 1998. À quel prix ? Ça, la chanson ne le dit pas. Cette nuit-là, trois garçons pleins d’avenir ont renversé une femme, une étudiante s’est fait violer, un jeune flic a croisé son âme sœur et un bébé est né. Près de vingt ans plus tard, voilà que tous se trouvent concernés par la même cause. On est à Vrainville, en Normandie. L’usine centenaire Cybelle va fermer ses portes. Le temps est venu du rachat par un fonds d’investissement. Cybelle, c’est l’emploi de la quasi-totalité des femmes du village depuis trois générations, l’excellence en matière de sous-vêtements féminins, une réussite et surtout, une famille. Mais le temps béni de Gaston est révolu, ce fondateur aux idées larges et au cœur vaste dont les héritiers vont faire une ruine. Parmi ces héritiers, Vincent, l’un des trois garçons pleins d’avenir. Il a la main sur la destinée de quelques centaines de salariés. Mais il n’a pas la main sur tout, notamment sur ce secret étouffé dans un accord financier vingt ans plus tôt par son père et le maire de Vrainville, père du 2e larron présent la nuit du 12 juillet dans la voiture meurtrière. Le 3e gars, Maxime, n’a la main sur rien, personne n’a payé pour lui et surtout il n’a pas oublié. C’est l’un des seuls hommes employés par Cybelle et un délégué syndical plutôt actif. Côté ouvrier, on connaît déjà le prix de la revente de Cybelle. Ca signifie plus que la fin d’une belle histoire entrepreneuriale : la mise au ban, la galère et l’oubli. Alors c’est décidé, ils n’ont plus le choix : puisque personne ne parle d’eux, ce qu’il leur faut, c’est un mort.

Prochaine lecture : De chair et d’os de Dolores Redondo

Le bonhomme de neige de Jo Nesbo

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on 19 janvier 2016

le bonhomme de neigeJ’ai lu ces derniers jours Le bonhomme de neige de Jo Nesbo paru aux éditions Folio. Le bonhomme de neige est une enquête de l’inspecteur principal de la police d’Oslo, Harry Hole. L’histoire débute avec la disparition mystérieuse d’une femme chez elle alors même que son fils dort dans sa chambre à l’étage. Dépêché sur place, Harry Hole interroge les proches de Birte Becker et tente de comprendre comment elle a pu disparaitre sans laisser de trace.C’est alors que la tête d’une autre femme est retrouvée dans les bois à côté de chez elle. Petit à petit, les enquêteurs vont faire le lien avec d’autres affaires de disparition de femmes dans toute la Norvège. Le lien entre toutes ses disparitions étant un bonhomme de neige construit devant la maison des victimes.Harry, flanquée d’une nouvelle recrue directement arrivée de la police de Bergen, tente de trouver le tueur avant qu’il ne fasse une nouvelle victime.

Mon avis ? C’est la première fois que je lis une enquête de l’inspecteur Harry Hole et je dois bien avouer que j’ai beaucoup aimé. Et ce même si en fait c’est la septième enquête du célèbre inspecteur norvégien. Oui je sais en ce moment j’ai tendance à lire les saga dans le désordre :) Mais là, je vous assure que c’est pas un problème : tous les détails sont donnés pour bien comprendre le passé de Harry Hole, ses faiblesses, ses fêlures. Alors qu’est ce qui m’a fait aimer ce roman ? Déjà, j’ai aimé car l’auteur réussit à égarer ses lecteurs sur des fausses pistes. On a quoi, 3 ? 4 ? assassins présumés avant de finalement trouver le bon.Ca, c’est fort. Du coup j’ai lu les 580 pages du roman rapidement tellement je voulais savoir qui c’était en vrai.

Le deuxième truc que j’ai bien aimé, c’est l’inspecteur principal, Harry Hole, lui-même. Bon il faut le reconnaitre ce flic est l’archétype du flic de roman policier. Il est alcoolique, solitaire, obsédé par les tueurs en série. Il a des problèmes avec sa hiérarchie.Et pourtant, c’est un personnage attachant. Du coup, j’ai bien envie de me plonger dans d’autres aventures de ce personnage (je crois d’ailleurs avoir Police dans ma PAL depuis un bout de temps).

Bref Le bonhomme de neige de Jo Nesbo est un excellent roman policier. Si vous ne l’avez pas lu, je vous conseille vivement de vous y plonger!

La quatrième de couverture : Les premiers flocons ont quelque chose de féerique. Ils rapprochent les couples dans la chaleur des veillées, étouffent les bruits, étirent les ombres et masquent les traces. Dans le jardin familial des Becker, un bonhomme de neige fait irruption, comme sorti de nulle part, sorte de croquemitaine blanc, ses grands yeux noirs braqués sur les fenêtres du salon. Le lendemain matin, la mère a disparu, ne laissant qu’une écharpe rose entourée au cou du bonhomme de neige… Trop de femmes en Norvège, depuis des années, n’ont plus donné signe de vie dès la première neige. Harry Hole reçoit une lettre qui lui annonce d’autres victimes. D’une sobriété étonnante, l’inspecteur va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur son territoire. L’enquête le conduira jusqu’au gouffre de la folie.

Prochaine lecture : Ce que femme veut de Kathy Dorl