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Guillaume Canet

Jappeloup

Posted in Ciné, cinéma
on 27 février 2013

1988, les jeux olympiques de Séoul. On se souvient de la disqualification de Ben Johnson pour dopage sur l’épreuve du 100m. On se souvient un peu moins que la France est repartie cette année là avec 16 médailles dont 6 en or. Parmi les médaillés d’or français, le cavalier Pierre Durand et son cheval Jappeloup. Consécration suprême pour ce couple qui monte enfin sur la plus haute marche du podium en remportant le concours de saut d’obstacles en individuel.

Pourquoi je vous raconte ça aujourd’hui ? Parce que dans quelques jours (le 13 mars pour être précise) sort en salle un film retraçant librement la carrière de Pierre Durand et de Jappeloup, de leur rencontre jusqu’au JO de Séoul justement, intitulé sobrement Jappeloup.

jappeloup affiche

Synopsis : Au début des années 80, abandonnant une carrière d’avocat prometteuse, Pierre Durand (Guillaume Canet) se consacre corps et âme à sa passion, le saut d’obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s’impose dans le monde de l’équitation. Mais les JO de Los Angeles sont un terrible échec et Pierre prend alors conscience de ses faiblesses. Avec l’aide de Nadia (Marina Hands), sa femme, et de Raphaëlle (Lou de Laâge), la groom du cheval, Pierre va regagner la confiance de Jappeloup et construire une relation qui va les mener aux JO de Séoul en 1988.

Ce film dès que j’en ai entendu parler, j’ai su que je voulais le voir. Quand on m’a invité à une projection privée, j’ai bouleversé quelque peu mon emploi du temps pour y aller et je n’ai pas regretté :) Pourquoi ? Parce que ça parle de chevaux, de concours, de complicité avec l’animal, de choix de vie aussi. Même si on sait ce qui va arriver, le réalisateur arrive à maintenir tout au long du film une intensité dramatique extraordinaire. Lors des JO de Los Angeles, on sait que Pierre Durand va chuter et pourtant on espère que non. Pareil au retour des JO, on sait bien qu’il ne vendra pas Jappeloup aux américains et pourtant on tremble à l’idée que le cheval parte aux États-Unis. Jusqu’à la fin où Pierre à l’issue de son parcours lève sa bombe et où l’on aperçoit dans le fond une photo de son père, l’émotion est là présente.L’émotion est palpable aussi tout au long du film grâce notamment aux plans aériens des stades. Les images de ce film sont très belles, tous les plans avec les chevaux donnent envie de se mettre en selle et de partir au galop. Visuellement donc Jappeloup est très réussi.

Après bien que le film s’intitule Jappeloup du nom de ce petit cheval d’exception, c’est avant tout l’histoire de Pierre Durand (incarné dans le film par Guillaume Canet dont l’histoire personnel rejaillit beaucoup sur son personnage). C’est l’histoire d’un homme confronté à ses choix, ses doutes, ses angoisses. Là aussi, il y a pas mal de moments forts dans le film.

Bref, personnellement j’ai adoré. Que vous soyez amateur de chevaux et d’équitation ou pas, je ne peux que vous conseiller d’aller voir Jappeloup le 13 mars :)