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challenge 1% rentrée littéraire 2016

Anna de Niccolo Ammaniti

Posted in Lecture
on 29 septembre 2016

annaJ’ai lu pendant mes vacances Anna, un roman d’anticipation de l’italien Niccolo Ammaniti qui vient juste de paraître.

Nous voilà en Sicile en 2020. La population adulte a été décimée par un virus. Seuls survivent les enfants jusqu’à leur puberté. C’est comme ça qu’Anna, une adolescente de treize ans tente de survivre avec son petit frère Astor dans la grande maison familiale au fond des bois depuis la mort de sa mere quatre ans auparavent. Mais un jour alors qu’elle est partie chercher des antibiotiques, pour Astor, le petit garçon disparaît. Anna, folle de douleur, se lance à sa recherche. D’abord seule, elle est rejointe par Pietro, un garçon de son âge avec qui elle va connaitre les premiers émois amoureux et par un chien errant qu’elle baptise Calinou. Quand elle retrouve Astor, plus rien n’est comme avant….

Mon avis ? Ce roman m’a rappelé la saga Autre monde de Maxime Chattam. Vous savez, dans le premier tome de la saga, les enfants se réveillent sans leurs parents qui ont disparu et tentent de se regrouper et de s’organiser. Certes dans la saga de  Maxime Chattam, les adultes n’ont pas complètement disparus puisque certains ont survécu à la tempête et vont constituer de redoutables prédateurs. Dans Anna pas de ça par contre. Les adultes ont complètement disparus, décimé progressivement par la maladie et les enfants tentent de survivre. Pour cela, ils se regroupent sous la houlette des plus vieux. Il y a en cela, une certaine ressemblance entre les univers des deux romans. Après la ressemblance s’arrête là, je pense. Autre monde nous propulse dans un monde fantastique; Anna dans un monde post-apocalyptique qui semble bien réel.

Avec Anna, j’ai aimé le fait qu’il ne s’agissent pas d’un scénario catastrophe du type un groupe de survivants tentent de trouver un remède (et Happy End, y parvient). Dans Anna, il n’y a en effet pas de Happy End possible : Anna sait qu’elle n’échappera pas à la maladie. Elle sait qu’Astor aussi sera à son tour fauché par la maladie et que d’ici quelques années, la planète sera complètement rendu à la nature. Il a d’ailleurs dans ce roman un petit manifeste écologique.

Apres le style est fluide. Ca se lit bien. Il y a certes quelques longueurs. Je pense notamment à tout le chapitre qui raconte l’histoire de Calinou. j’ai pas trouvé ça vraiment utile. A contrario, l’histoire de Pietro et de son oncle m’a paru justifié.

Si je résume : j’ai bien aimé Anna de Niccolo Ammaniti.

La quatrième de couverture : Sicile, 2020. Un virus mortel, « la Rouge », a déferlé sur l’Europe quatre ans auparavant et décimé la population adulte ; les jeunes, eux, sont protégés jusqu’à l’âge de la puberté. Anna se retrouve seule avec Astor, son petit frère de quatre ans.
Elle doit affronter le monde extérieur avec ses cadavres, ses charognards, ses chiens errants et affamés, l’odeur pestilentielle, pour trouver, quand il en reste, des médicaments, des bougies, des piles, des boîtes de conserve, avec comme unique guide dans cette lutte pour la survie, le cahier d’instructions que lui a légué leur mère avant d’être emportée par la maladie.
Lorsqu’Astor disparaît, Anna part à sa recherche, prête à défier les bandes d’enfants sauvages qui errent à travers les rues désertes, les centres commerciaux et les bois. Mais l’ordre appartient au passé et les règles d’autrefois ont été oubliées. Pour réussir à sauver Astor, Anna va devoir en inventer de nouvelles, parcourant ce monde à l’abandon où la nature a repris ses droits, ne laissant que les vestiges d’une civilisation qui a couru à sa propre perte.
Une véritable odyssée des temps modernes où s’entremêlent lumière et ténèbres, un duel permanent entre la vie et la mort.

Prochaine lecture : Je sais pas de Barbara Abel

Lectures de l’été 2016 : le bilan

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on 22 septembre 2016

Et voilà l’été se termine. En ce premier jour d’automne, il est temps de faire le bilan de mes lectures estivales.

Entre le 21 juin, date officielle de l’été et le 21 septembre, j’ai donc lu :

Cette année encore je m’étais inscrite au challenge de l’été organise par Saefiel sur Livr@ddict. J’avais établis, rappelez-vous, une liste de romans à lire répondant à divers objectifs dont notamment ceux de compléter mes challenges ABC et réduire ma PAL.

Est ce que j’ai tenu ces objectifs ?

Et bien non pas vraiment. Si j’ai bien lu 14 livres au total, je n’en ai lu qu’un seul de ma liste de départ (le Musso). J’ai aussi lu un auteur de ma liste (Françoise Bourdin), ça compte même si ce n’est pas le titre prévu. Bon Apres on passera sous silence l’objectif de réduire la PAL :)

je n’ai pas non plus avancé des masses dans mes challenges si ce n’est le challenge 1% de la rentrée littéraire où je me suis réinscrite cette année encore. Pour celui-là, j’ai déjà lu pas moins de  huit romans (et ce n’est pas fini). En ce qui concerne mes autres challenges, Je n’ai complété qu’une seule lettre de mon challenge ABC polars (avec Aussi noir que ton mensonge) et une seule lettre aussi de mon challenge ABC classique (avec Anna). C’est tout. C’est peu mais qu’importe. L’important n’est pas la. Pas vrai :)

Dans l’ensemble, c’est pour moi un beau bilan. J’ai pas mal lu cet été (14 livres quand même) J’ai lu pas mal de romans qui m’ont bien plu. C’est l’essentiel. Tout est donc pour le mieux :)

Rendez-vous maintenant l’année prochaine pour un nouveau challenge de l’été. En attendant je vais poursuivre dans mes autres challenges (j’ai encore le temps de faire de beaux scores pour chacun d’entre eux d’ici le 31 décembre)

Et vous, qu’avez-vous lu cet été ? Avez-vous fait de jolies découvertes ?

Riquet à la houppe d’Amelie Nothomb

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on 21 septembre 2016

imageJe viens de refermer le nouveau roman d’Amélie Nothomb, Riquet à la houppe. Cette année encore Amélie Nothomb a décidé de nous proposer une version revisitée d’un conte de Charles Perault, Riquet à la houppe (Rappelez-vous il y a deux ans c’était Barbe bleue).

L’auteure a choisi de situer son histoire de nos jours. Enide et son mari viennent d’accueillir leur premier enfant, un garçon prénommé Deodat. Le bébé est si laid que s’en est consternant. D’un autre côté, une autre mère met au monde une petite fille dont la beauté n’a d’égale que la sottise. Les deux enfants grandissent sujets chacun de leur côté aux brimades de leurs camarades. Deodat comme Riquet à la houppe connaît de nombreuses aventures. A l’âge adulte, devenu ornithologue et elle l’égérie d’un célèbre bijoutier, ils vont se rencontrer sur un plateau de télévision, tomber aussitôt amoureux et s’enfuir ensemble.

Mon avis ? Ce nouveau roman d’Amelie Nothomb est sympathique. Toutefois j’ai du mal à comprendre cette tendance à proposer des réinterprèterions moderne des contes. Où est l’intérêt ? Où est l’originalité du roman ? Dans le style ? Dans le fait de situer l’histoire à notre époque ? Mais encore ?

Après dans cette histoire, j’ai pas du tout aimé l’épilogue. Je n’ai pas aimé le changement de narrateur et la prise de parole de l’auteur. Je n’ai pas vu le rapport avec le rapprochement avec les romans de Balzac (entre nous je me moque aussi de savoir qu’Amélie Nothomb a lu toute la Comédie humaine. Comme on dit ça me fait une belle jambe) et plus généralement avec les romans parlant d’amour. Pourquoi ne pas avoir fait un épilogue plus classique, plus dans la veine des contes justement ?

En bref, le nouveau roman d’Amélie Nothomb se lit bien. C’est une lecture agréable mais sans plus. A réserver, je pense, aux inconditionnels de l’auteure (Pour les autres,allez plutôt voir du côté de ses premiers romans)

Ma quatrième de couverture : « L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. » Amélie Nothomb

Prochaine lecture : Anna de Niccolo Ammaniti