Me-Paris

Posted in Dans mon dressing
on 24 février 2012

Un nœud sur l’épaule, il ne m’en a pas fallu beaucoup plus pour craquer pour cette jolie robe de la marque Me-Paris.

Ah si! Un deuxième truc qui m’a aussi séduit chez cette petite marque du sentier, c’est que c’est entièrement made in France. Depuis plus de 20 ans que la marque existe, Me-Paris conçoit et fabrique ses vêtements en France tout en arrivant à maintenir des prix attractifs.  Et ça se voit, les coutures sont impeccables, pas un fil qui dépasse. Et moi, je suis conquise et je sens que cette robe va sortir très souvent :)

Robe Rooeud offerte par Me-Paris

Bottes et sac La halles

Les masques de jade Mayas

Posted in Expos
on 21 février 2012

J’avais repéré quelques expos en ce début d’année, rappelez-vous. Je suis allée voir la première de ma liste, Les masques de jade mayas, il y a une dizaine de jour à la Pinacothèque de Paris.

L’exposition présente une des découvertes archéologiques majeures de ces dernières années : les masques funéraires de jade mayas et en particulier celui retrouvé dans la tombe du roi Pakal. Ces masques, dont on a retrouvé et restauré à peine une quinzaine à ce jour représentent pour une partie les visages des hauts dignitaires du peuple mayas. Ils étaient censés leur permettre d’accéder à la vie éternelle après leur mort. Pour l’autre partie, ils représentent les divinités mayas comme le dieu du maïs et étaient portés par les prêtes et les hauts dignitaires mayas lors des cérémonies religieuses. Ces masques leur permettaient alors d’endosser le rôle de la divinité et de communiquer avec l’au-delà.

La Pinacothèque présente ces masques dans leur contexte. Pour les besoins de l’exposition, la tombe du roi Pakal a été reconstituée. Le masque funéraire du roi est ainsi présenté avec les colliers, bagues et bracelets dont étaient orné la dépouille du défunt. Au total les masques sont présentés avec cent cinquante œuvres qui pour certaines quittent pour la première fois le Mexique.

© Photo : Martirene Alcántara / INAH

 

L’exposition est tout à fait fascinante. La Pinacothèque nous propose là une belle immersion dans l’univers funéraire maya. Les œuvres sont systématiquement accompagnées de notes qui permettent de les situer dans leur contexte, chose pas toujours simple sinon. On apprend pas mal de chose tout au long de la visite comme le fait que contrairement aux Incas, chez les Mayas c’est le jade qui est considéré comme précieux et non pas l’or.

Au final c’est une exposition à voir. Et je ne peux que vous recommander d’y aller :)

C’est où ?

Les Masques de jade mayas

Pinacothèque de Paris

28, place de la Madeleine

75008 Paris

M° Madeleine

jusqu’au 10 juin 2012

Le Paris 9

Posted in Un resto à Paris ?
on 16 février 2012

Vous cherchez un bon restaurant dans le 9ème arrondissement ? Arretez-vous donc au Paris 9 rue du Faubourg Montmartre. Le Paris 9 c’est un restaurant italien comme semble l’indiquer la carte écrite dans la langue de Dante.

Mais si tous les noms des plats sont bien écrits en italien, il n’en demeure pas moins que très peu d’entre eux sont à proprement parlé italiens. Je n’ai vu qu’un assortiment de charcuterie italienne en entrée, des pâtes faites à la main en plats et un tiramisu en dessert qui m’ont réellement évoqué l’Italie et sa cuisine. Après il est vrai aussi que je ne suis pas forcément une spécialiste de la cuisine italienne. Pas grave en tout cas, ça n’en demeure pas moins excellent :)

En entrée, vous pourrez choisir comme moi des coquilles St Jacques gratinées au pollen de fleurs et ses billes de grenade :

En plat, j’ai pris un filet de boeuf sauce au vin blanc, tortelli de légumes et échalotes croquantes vu que ce jour là, il n’y avait plus de fondant d’agneau cuit à basse température et que je voulais changer du magret de canard :

Si j’ai eu un peu peur à la cuisson de la viande, j’ai vite été détrompée. C’était cuit à la perfection, la viande était fondante. Je me suis régalée.

En dessert, j’ai bien sur pris le millefeuille de chocolat et jus de bonbon à l’orange (et pas le Tiramisu à la starcciatella comme on aurait pu le penser:) ) :

Côté prix, c’est assez cher. Les entrées vont de 12 à 16 euros, les plats de 23 à 28 euros. Les desserts quant à eux sont tous à 9 euros. Mais c’est bon, original et bien servi donc ça les vaut :)

Bon à savoir : le midi il y a des formules à 16 ou 22 euros.

C’est où ?

Paris 9

55 rue du Faubourg Montmartre

75009 Paris

Métro Pelletier

Les petites sœurs de Valérie Saubade

Posted in Lecture
on 15 février 2012

Avant de partir en vacances, j’étais passée faire le pleins à la FNAC. Parmi tous les livres que j’ai ramené, il y avait cette pépite, Les petites sœurs de Valérie Saubade. L’histoire débute à Los Angeles alors que Sarah Debussy met de l’ordre dans sa vie avant de se suicider en ingurgitant une boite de somnifères. La morte incinérée, ses cendres sont expédiées à sa famille en France. Alors même que son père exhorte ses sœurs et ses beaux-frères à la plus grande discrétion, un avis de décès parait dans le journal local. C’est le début d’un jeu post-mortem organisé par Sarah pour se venger. Mais de qui et de quoi ? C’est ce que va tenter de découvrir sa nièce Agathe tout en se rebellant contre l’autorité du patriarche qui mène tout son monde comme bon lui semble faisant fis des sentiments et des désirs de ses enfants et petits-enfants.

Pour un premier roman, c’est une petite merveille. Je me suis laissée prendre à cette histoire de vengeance post-mortem comme c’est pas permis. Pour tout vous dire, un samedi matin, dans le métro, j’en ai loupé ma station et ai du revenir sur mes pas. Les personnages sont certes un peu caricaturaux mais suffisamment fouillés pour que l’on s’y attache. Il y a l’ainé, Béatrice  la bourgeoise hautaine, prétentieuse et snob ; Bernadette, la cadette un peu pataude et le vilain petit canard de la famille, et surtout, la benjamine, Sarah, la rebelle, celle qui a osé défier l’autorité du père. L’histoire est bien menée et le suspense maintenu jusqu’au bout. Rien à redire, je vous le conseille vivement!

La quatrième de couv’ :Sarah Debussy avait, ce jour-là, une foule de choses à faire avant de mettre fin à ses jours. Elle tenait à se suicider comme elle avait vécu. Avec efficacité. »  Qui a poussé Sarah Debussy à finir consciencieusement sa boîte de somnifères ? Pour sa famille, peu importe : il est avant tout extrêmement indécent de mettre fin à ses jours quand on appartient à la bourgeoisie. D’autant que la petite effrontée, pourtant morte et enterrée, semble envoyer post-mortem des lettres sibyllines signées de sa main. Alors qu’on accuse la défunte de ne pas vouloir faire comme tout le monde, Agathe, sa nièce, décide de suivre ce jeu de pistes et les méandres du passé de cette famille pas comme les autres…

Prochaine lecture : Une bonne épouse indienne de Anne Cherian.