Mon top 10 des vernis de l’été 2014

Posted in Vernis
on 26 juin 2014

Il fait beau, il fait chaud. Voilà l’été. Je vous propose de jeter un œil sur les 10 vernis qui vont colorer mes ongles cet été. Et oui si je ne m’interdis rien en matière de vernis à ongles, je fais quand même varier les couleurs d’une saison à l’autre. L’été, je mise tout sur des couleurs vives, des pastels. Et ça se voit dans le choix que j’ai fait :)

Allez c’est parti, je vous montre mon top 10 pour cet été :

En premier lieu, il y a quatre vernis Essie : come here!, un rouge-orangé; Boom boom Boom, un rose; DJ play that song, un violet et In the cab-Ana, un vert.

vernis essie ete 2014

En cinquième place, le 505 de Kiko, un rose pale avec des micro paillettes super joli :

kiko vernis 505

En sixième place, le colorama de Maybelline, Superpower Blue. C’est un bleu assez particulier je trouve :

vernis colorama maybelline

En septième place, le fameux bleu Majorelle d’Yves Saint-Laurent

vernis bleu majorelle ysl

En huitième et neuvième place, deux petits vernis Mavala trop mignon : le 195 Shimmer violet et le 328 Rose

vernis mavala

Enfin en dixième position, on trouve le très bel Azuré de Chanel. L’année dernière j’avais craqué et souvent porté Bel Argus, le bleu issu de la même collection mais j’avais aussi pris soin d’acheter le vert qui me faisait déjà énormément de l’œil :

vernis chanel azuré

Et vous, quels sont vos vernis préférés pour l’été ?

Une fille qui danse de Julian Barnes

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on 23 juin 2014

une fille qui danse Julian BarnesNouvelle lecture aujourd’hui (et oui ça dépote) avec Une fille qui danse de Julian Barnes. Ce roman est une sorte de confession. Le narrateur, Anthony Webster dit Tony, nous raconte d’abord sa jeunesse, son amitié avec Adrian au lycée puis à la fac. A ce moment-là, Tony rencontre une fille, Véronica et commence à sortir avec elle. Un beau jour, il la présente à ses trois meilleurs amis, Alex, Colin et Adrian. La jeune fille semble irrésistiblement attirée par ce dernier. Quelques mois plus tard, Tony et elle rompent. Véronica se met alors à sortir avec Adrian. Ce dernier écrit à Tony pour lui demander sa bénédiction. Tony finit par lui répondre avec une lettre terrible avant de partir bourlinguer un an aux États-Unis. Six mois plus tard, Adrian se suicide sans laisser d’explication. C’est à son retour à Londres que Tony apprend la nouvelle. 40 ans plus tard, Tony reçoit un leg de la mère de Véronica : le journal intime d’Adrian et une petite somme d’argent. Tony se met en tête de récupérer le journal d’Adrian que détient Véronica et pour cela renoue avec son ex-petite amie. Parallèlement, il plonge dans ses souvenirs et tente de démêler les fils de son existence et de faire un bilan de sa vie à l’aube de la vieillesse.

Mon avis ? Je n’avais jamais rien lu de Julian Barnes avant et je dois avouer que ça a été une belle découverte. Le récit est découpé en deux parties : le narrateur raconte d’abord sa rencontre avec Adrian, leur amitié, leurs années de fac, sa relation avec Véronica et leur rupture, l’obtention de leur diplôme jusqu’au suicide d’Adrian. Dans la seconde partie, il raconte ses retrouvailles avec Véronica son ex-petite amie quarante ans après les évènements. Moi en lisant la première partie, j’ai pensé à L’attrape cœur de JD Salinger. Je ne sais pas comment ça m’est venu. C’est peut-être le style de l’auteur? Enfin s’il y a un petit quelque chose de Salinger c’est dans le style seulement car Une fille qui danse  est un roman sur le temps qui passe, la mémoire, la place des souvenirs. Et oui n’y cherchez pas là un thriller. C’est pas du tout ça. Il n’est pas question de mener l’enquête pour découvrir ce qui s’est passé quarante ans plus tôt. Le narrateur s’interroge sur sa vie, en dresse autant que possible un bilan. C’est tout. Perso, j’ai beaucoup aimé cette réflexion sur la subjectivité, la reconstruction des souvenirs a posteriori. L’écriture de Julian Barnes est très agréable. Bref, une jolie découverte que ce roman qui a reçu le prix Man Booker en 2011!

La quatrième de couverture : Au lycée, ils étaient trois amis jusqu’à ce qu’Adrian se joigne à eux. Il était différent, brillant et plus mûr. Tous l’admiraient.
Ils croyaient alors vivre dans un enclos et qu’ils seraient bientôt lâchés dans la vraie vie. Pourtant, les jeux étaient faits en partie.
À l’université, Tony, le narrateur, fréquenta Véronica et découvrit que le corps des filles est parfois défendu comme la zone d’exclusion d’un pays pour la pêche… Quelques mois plus tard, il apprit qu’elle sortait désormais avec Adrian. De rage, il leur écrivit une lettre épouvantable…
Pourquoi Adrian s’est-il suicidé?
Quarante ans plus tard, le passé qui ressurgit révèle une terrible vérité. Elle bouleversera Tony et chacun des lecteurs d’Une fille, qui danse.

Prochaine lecture : Aujourd’hui pour toujours de Christophe Paviot

Kiko n°447 Carmine red (collection Satin)

Posted in Vernis
on 22 juin 2014

Et encore un vernis Kiko!! Cette fois, j’ai pioché dans le coffret de huit vernis Satin que j’avais achetés lors des dernières soldes.

collection satin kiko

J’ai choisi de tester le fuchsia de la bande : le 447 Carmine Red. J’aime beaucoup la couleur de celui-là. Ce n’est pas le seul, je vous rassure. Je craque complètement aussi sur le Mint et le Corail mais ça, c’est une autre histoire :)

Kiko 447 carmine red (6)

Comme d’habitude, pour une bonne opacité j’ai appliqué deux couches.

Kiko 447 carmine red (4)

Kiko 447 carmine red (7)

Il est  beau ce petit vernis. Par contre je ne vois pas ce que Kiko voulait nous vendre avec sa collection Satin. Ce vernis n’est pas texturé, il n’est pas plus brillant, il n’a pas plus de paillettes que d’autres. Bref moi je vois pas en quoi il diffère d’un vernis classique. de ce côté là, ça pourrait être une petite déception si sa couleur n’était pas aussi belle :)

Kiko 447 carmine red (2)

Kiko 447 carmine red (8)

Et vous, vous avez testé les vernis Satin de Kiko ? Vous en pensez quoi ?

Les enfants des justes de Christian Signol

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on 20 juin 2014

les enfants des Justes SignolJe viens de lire Les enfants des Justes de Christian Signol. Je l’ai acheté il y a quelques semaines et j’avais très envie après avoir lu la quatrième de couverture de me plonger dedans. C’est désormais chose faite. Les enfants des Justes raconte l’histoire d’un couple de fermiers, Victoria et Virgile pendant l’occupation allemande en Dordogne. Leur ferme étant juste de l’autre côté de la ligne de démarcation, Virgile va aider la résistance à faire passer des gens en zone libre. Un jour, ils vont même recueillir une petite fille juive que ses parents ont envoyé à la campagne pour la protéger. Très vite, le couple voit en Sarah, l’enfant qu’ils n’ont jamais eu mais la petite repart et c’est Elie, un garçonnet qui vient trouver refuge à la ferme. Le petit garçon reprend petit à petit goût à la vie. Alors que les rafles se multiplient, Sarah revient à la ferme se cacher à la grande joie de Victoria et Virgile. Mais les actions des maquisards se multiplient et les représailles allemandes deviennent de plus en plus dures. Virgile, Victoria et les enfants échapperont-ils aux arrestations et à la déportation ?

Mon avis ? voilà un émouvant témoignage sur l’action des Justes, ces hommes et ces femmes qui ont aidé, secouru, caché des Juifs durant la seconde guerre mondiale au péril de leur vie. J’ai vraiment aimé ce roman, si l’on peut parler comme ça vu le sujet qu’il aborde. J’ai été prise aux tripes tout du long. Et en lisant l’épilogue, j’ai pleuré, pleuré. Cet homme, cette femme ont eu un courage extraordinaire.  Même si pour eux c’était normal, c’était juste, il n’y avait rien d’autre à faire. Et puis au delà de l’histoire de ces gens, l’écriture de Christian Signol donne à tout cela une intensité, une force incroyable. Peut-être parce que le récit est totalement épuré, d’une grande  sobriété. Et du coup il s’en dégage beaucoup d’émotion. Je me suis prise à espérer tout du long que Victoria et Virgile s’en sortent avec les enfants. Les enfants des justes est un très, très beau témoignage sur cette période trouble et sur ces gens, ceux que l’on appelle communément Les Justes, ces gens qui se sont mis en danger pour venir en aide à d’autres. C’est un fabuleux hommage aussi à tous les Virgile et Victoria qui ont risqué leur vie pour en sauver d’autres. Je ne peux donc que vous encourager à le lire!

La quatrième de couverture : En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfant, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise…

Prochaine lecture : Une fille qui danse de Julian Barnes