Dans les rapides de Maylis de Kerangal

Posted in Lecture
on 30 juillet 2014

Dans les rapides de Maylis de KerangalJe viens de lire Dans les rapides de Maylis de Kerangal et je me demande quoi pense de ce drôle de petit roman. Là je dois dire que l’on change complètement de registre par rapport au précédent.

L’histoire de Dans les rapides est celle de trois copines, Lise, Nina et Marie la narratrice. Toutes les trois vivent au Havre. Nous sommes en 1978. Un dimanche soir, comme il pleut des trombes, elles font du stop pour rentrer. Dans la R16 qui les ramène, elles entendent Blondie et c’est la révélation. les trois copines vont découvrir le rock mais surtout Debbie Harris va devenir leur modèle.

Mon avis ? Je crois que je n’ai pas apprécié plus que ça ce court roman. Déjà c’est pas particulièrement facile à lire vu que tout est écrit au style indirect libre et que les phrases sont très longues (mais n’est pas Proust qui veut). Ensuite je n’ai pas vu vraiment où l’auteur voulait nous emmener. Ces quelques pages où les trois adolescentes fantasment sur la vie d’une chanteuse de rock, se prennent à rêver de Londres mais surtout de New-York ne présentent pas grand intérêt à mon sens. En plus cela n’arrange rien que l’auteur introduise la chanteuse Kate Bush dans l’histoire. Le seul truc sympa c’est que les chapitre sont intitulés du titre d’une chanson de Blondie ou de Kate Bush et que la longueur du chapitre en question semble calqué sur la durée de la chanson en titre. Oui je devais vraiment m’ennuyer avec cette lecture pour noter ce genre de petit truc mais c’est comme ça :) Au final, Dans les rapides de Maylis de Kerangal ne me laissera pas un souvenir impérissable. Aussitôt lu, aussitôt oublié j’ai envie de dire. Vous voilà prévenus :)

Quatrième de couverture : «T’es rock, t’es pas rock. La vie rock. Ce n’est pas gravé sur les disques, ce n’est pas imprimé dans les livres. Une épithète consubstantielle, un attribut physique comme être blonde, nerveux, hypocondriaque, debout. Rock rock rock. Le mot est gros comme un poing et rond comme un caillou. Prononcé cent fois par jour, il ne s’use pas. Dehors le ciel bouillonne, léger, changeant quand les nuages pèsent lourd, des milliers de tonnes bombent l’horizon derrière les hautes tours, suspendus. Être rock. Être ce qu’on veut. Plutôt quelque chose de très concret. Demandez le programme!»
Le Havre, 1978. Elles sont trois amies inséparables. Un dimanche de pluie, elles font du stop, et dans la R16 déboule la voix de Debbie Harris, la chanteuse de Blondie. Debbie qui s’impose aux garçons de son groupe, Debbie qui va devenir leur modèle.

Prochaine lecture : Je suis un sournois de Peter Ducan

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