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Lecture

12 21 de Dustin Thomasin

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on 3 décembre 2012

Je viens de terminer un roman qui est tout à fait d’actualité en ce moment, 12 21 de Dustin Thomasin.  Et oui, nous ne sommes plus qu’à quelques jours de la fin du monde ou tout du moins de la fin du calendrier Maya. Et c’est ce que raconte l’auteur du best-seller La règle de quatre dans ce nouveau roman. Nous voilà à Los Angeles, le 11 décembre 2012. Gabriel Stanton est épidémiologiste au CDC, il a voué toute sa vie à tenter de trouver un traitement aux maladies à prions. Ce matin là, alors qu’il fait le tour de son labo comme à son habitude, il reçoit un coup de fil d’une jeune interne de l’hôpital local qui pense avoir un patient infecté par la maladie de la vache folle. D’abord sceptique, Stanton finit par se rendre lui-même à l’hôpital examiner le patient. Après un rapide examen, il est forcé de se rendre à l’évidence, il s’agit d’un cas de maladie à prions. Commence alors pour lui une enquête pour déterminer l’origine de la maladie. Mais et si la maladie n’avait rien à voir avec les cas qu’il a pu observé tout au long de sa carrière ? et si cela avait à voir avec le manuscrit ancien qu’un trafiquant d’antiquité remet au même moment à une éminente spécialiste de la civilisation Maya ? Appelé pour tenter de traduire les dernières paroles du patient de Stanton, Chel Manu spécialiste de la civilisation Maya ne tarde pas à comprendre qu’il existe un lien entre le mystérieux livre qu’on lui a confier et la maladie qui risque de contaminer la ville entière. Pour trouver le centre infectieux et peut-être le vaccin, Stanton devra faire appel à Chel afin qu’elle décode le manuscrit faute de quoi des millions de personnes pourraient mourir.

Voilà résumé 12 21, 12 pour décembre et 21 pour le 21ème jour du mois pour ceux qui n’auraient pas suivi. Le jour de l’apocalypse, le dernier jour du compte long chez les Mayas. Et à part ça, il est bien ce roman ? Ma foi, oui, il est bien. Enfin moi j’ai bien aimé. Même si c’est assez différent de ce à quoi je m’attendais. C’est moins haletant, moins scénario catastrophe que ce que j’imaginais en lisant la quatrième de couverture mais cela ne m’a pas empêché de vouloir savoir la suite à chaque chapitre que je finissais. Il n’y a que la fin, je dois dire, que j’ai trouvé un peu bâclé, un peu facile et qui gâche un peu le truc. Ça, c’est dommage car pour le reste, ce roman est vraiment super. Il est vraiment bien documenté tant au niveau des maladies à prions comme la vache folle qu’au niveau de la civilisation Maya. J’ai beaucoup aimé les histoires qui se répondent avant de se rejoindre: celle de Paktul, le scribe d’un des derniers rois mayas et celle de Chel et Stanton. Dans les deux cas, les personnages sont confrontés à l’effondrement de leur monde, de ce qu’ils connaissaient. Ils font face chacun à leur manière. Ce qui m’a aussi plu c’est le mode de narration. L’auteur alterne en effet le récit du point de vue de Chel et de Stanton mais il nous donne aussi à lire le récit de Paktul tel qu’il est rapporter dans le codex que traduit Chel et ses collègues. Bref malgré quelques points négatifs, c’est pour moi un bon roman et j’ai passé un bon moment avec.

Merci à Livraddict et aux éditions Calman Levy pour cette lecture :)

La quatrième de couverture : 11 décembre 2012. Le docteur Gabriel Stanton, éminent chercheur au Centre de contrôle des maladies infectieuses, contemple d’un air incrédule les graffitis annonçant la fi n du monde qu’une bande d’illuminés a disséminés sur les murs de Los Angeles. Ce jour-là, pourtant, ses certitudes les plus profondes seront ébranlées. Un nouveau patient, s’exprimant dans une langue inconnue, présente des symptômes qui le terrifient : insomnie prolongée, sueurs, crises d’épilepsie, hallucinations, pupilles minuscules… C’est une maladie à prions, le pire – la contamination – est à craindre.

Au même moment, Chel Manu, spécialiste de la civilisation maya, se voit confier par un trafiquant d’antiquités un codex inestimable, vieux de mille ans. Déchiffrer un tel manuscrit serait le couronnement de sa carrière. Mais l’intérêt historique s’efface devant l’urgence : ce vestige du passé se révèle indispensable pour enrayer les épidémies du présent. Car il recèle la clé du mystère de l’anéantissement des royaumes mayas. Et, peut-être, de la menace qui pèse désormais sur l’humanité tout entière.

Prochaine lecture : Défi à Sherlock Holmes de Béatrice Nicodème

Barbe Bleue d’Amélie Nothomb

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on 26 novembre 2012

Je viens de finir Barbe Bleue d’Amélie Nothomb, l’une des très nombreux romans de la rentrée littéraire 2012. Dans ce petit roman (moins de 200 pages au compteur), Amélie Nothomb revisite le conte de Charles Perrault, Barbe Bleue. Et oui, le titre annonce de suite la couleur. L’auteure nous entraine à Paris dans le 7ème arrondissement. Un aristocrate espagnol un peu toqué, a passé une petite annonce pour louer une chambre de son hôtel particulier. Saturnine, une jeune belge de 25 ans en quête d’un logement dans la capitale répond à l’annonce. Ce qu’elle ignore, c’est que la chambre a déjà été louée huit fois dans le passé à huit femmes qui ont toutes disparues sans laisser de traces. Alors que la jeune femme s’installe dans la demeure, elle se lie avec l’étrange maitre des lieux. Il va s’en suivre de longues discussions qui permettront à Saturnine de percer le mystère.

Mon avis ? J’ai l’impression que les romans d’Amélie Nothomb, on aime ou on déteste. J’ai jamais vu d’avis mitigé. Moi, j’aime bien et celui-là ne fait pas exception. Je l’ai lu très vite. Bon ok, il est pas très gros mais quand même, il se lit bien. L’écriture est agréable. Et puis, la fin est pour le moins surprenante et vaut à elle seule la lecture. Bref une bonne lecture que je vous recommande si jamais ce roman croise votre route :)

La quatrième de couverture : « La colocataire est la femme idéale. »

Prochaine lecture : 12:21 de Dustin Thomason

Une place à prendre de J.K. Rowling

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on 18 novembre 2012

J’ai reçu dans le cadre du match de la rentrée littéraire organisé par Priceminister, Une place à prendre de J.K. Rowling et j’en ai été ravie car ce roman, j’attendais avec impatience de pouvoir le lire. Pourquoi ? parce que c’est le nouveau roman de J.K. Rowling pardi! Si ce nom ne vous dit rien, il va falloir revisser vos classiques puisque c’est l’auteur de la saga Harry Potter. Là, l’auteur de roman pour enfants change complètement de registre et signe son premier roman pour adultes. Exit donc les sorciers et le quidditch. L’histoire débute un soir de novembre dans la petite ville de Pagford. Barry Fairbrother, conseiller paroissial, s’apprête à emmener sa femme Mary diner au restaurant pour fêter leur anniversaire de mariage. Mais voilà que Barry s’effondre sur le parking du restaurant victime d’une rupture d’anévrisme. Il laisse derrière lui une veuve éplorée, une équipe d’aviron sans coach et surtout un siège vide au conseil paroissial. Va s’en suivre une lutte acharnée pour sa succession. Qui de Simon Price, de Colin Wall ou de Miles Molisson prendra le siège tant convoité ? Le décès de Barry et la course à sa succession va réveiller dans la bourgade de vieilles rancœurs et les ragots, les mesquineries vont aller bon train.

Mon avis ? Dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce roman même si je le trouve assez inégal. J’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’histoire. A un moment, je me suis dit c’est parti et puis non mon intérêt est retombé comme un soufflet deux cents pages plus loin. J’ai eu alors un peu de mal à avancer car il ne se passait pas grand chose. Puis finalement c’est reparti et j’ai dévoré les 150 dernières pages hier soir dans mon lit. A côté de ça, moi, le grand nombre de personnages ne m’a pas gêné. J.K. Rowling présente chacun des principaux protagonistes très vite et quand on a un tant soit peu, l’habitude des grandes sagas familiales comme les Rougon-Macquart ou Les Thibault, on s’y retrouve sans mal. Et ça vaut mieux car chaque personnage entretient un lien direct ou indirect avec les autres protagonistes du roman. Leur histoire à chacun est intimement liés à celles des autres. J’ai trouvé que les caractères étaient bien fouillés. Il n’y a pas de personnages vraiment méchants ou de vraiment gentils, ce n’est pas un roman ou d’un côté il y a les gentils de l’autre les méchants. Chacun, mis à part Obbo le Caïd du coin, entretient une dualité que l’auteur sait rendre à merveille, ni tout blanc, ni tout noir. On est bien en face d’un roman de mœurs. L’espace de quelques mois, on vit au rythme de Pagford, de ses commérages, des rancunes qui opposent les habitants les uns aux autres. J’ai aimé la façon dont on glisse d’un personnage à l’autre, en douceur avec beaucoup de naturel. Car dans ce roman, il n’y a pas un personnage principal mais une vingtaine et l’on va de l’un à l’autre sans arrêt. Enfin ce qui m’a frappé dans ce roman, c’est que c’est très visuel, c’est comme si on visionnait un téléfilm. J’ai vraiment pu imaginer les rues de Pagford ou de la cité des Champs; je n’ai eu aucun mal à me représenter très concrètement Howard Mollison, Maureen ou encore la jeune Krystal Weedon.

Bref pour moi, ce n’est pas un coup de cœur mais néanmoins une jolie découverte. J’ai pas regretté d’avoir choisi de chroniquer ce roman plutôt qu’un autre, il vaut vraiment le coup malgré tout ce que j’ai pu lire à ce sujet.

Ma note : 15/20

La quatrième de couverture : Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps.

Prochaine lecture : 12:21 de Dustin Thomason

13, rue Thérèse de Elena Mauli Shapiro

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on 30 octobre 2012

J’ai terminé ce week-end 13, rue Thérèse d’Elena Mauli Shapiro et je viens vous en parler aujourd’hui. L’histoire débute alors que Trevor Stratton, universitaire américain vient de débarquer à Paris pour enseigner. Dans son bureau à la fac, il découvre une boite rempli de lettres et d’objet ayant appartenu à une femme, Louise Brunet qui vécut au début du XXème siècle.  Fasciné par ces lettres et ces objets au poing de perdre pied, Trevor se met à reconstituer progressivement l’histoire de Louise : son amour passionné pour son cousin mort à la guerre, son mariage avec un homme travaillant pour son père, son amitié avec une de ses élèves.

Mon avis ? j’ai été complètement séduite par ce roman qui oscille entre rêve et réalité. J’ai aimé l’idée tout d’abord que les vieux objets ont une histoire à raconter. L’histoire de Louise Brunet se raconte aussi bien à travers ses lettres que les objets qui sont parvenus à Trevor et ça c’est vraiment une idée intéressante. Des ciseaux racontent la mort de son frère et l’inceste avec son père; des gants racontent une première communion, une petite pièce du siècle précédent la naissance du fils tant attendu. Le deuxième point intéressant dans ce roman, et qui m’a énormément plu, c’est les lettres. Les lettres comme objets du passé propre à raconter une histoire, celle de Louise et de son cousin, Camille entre autre mais aussi les lettres que Trevor Stratton envoie à un destinataire inconnu au fur et à mesure de ses découvertes. J’ai adoré cette façon de raconter l’histoire. On est bien en face de ce que la critique appellerait un roman épistolaire. Je ne vous raconterai pas tout mais j’ai été à la fois surprise et enchantée quand la révélation de l’identité du Monsieur à qui Trevor écrit se fait. Enfin, le roman mêle aussi agréablement onirisme, fantastique et réalité. Finalement est-ce que Trevor rêve la vie de Louise ? Est-ce les objets qui la lui racontent ? Tout le long du roman, la frontière est bien mince entre le rêve et la réalité, entre le fantastique et le réalisme. Et ça aussi, ça m’a bien plu. Dernier point qui m’a rendu la lecture de ce roman plus qu’agréable, c’est la personnalité de Louise Brunet. Elena Mauli Shapiro nous dépeint une femme espiègle, féministe avant l’heure, qui s’ennuie dans son rôle d’épouse et n’hésite pas à l’occasion à blasphémer. Bref c’est un personnage tout à fait attachant que l’on quitte avec un peu de peine quand vient l’heure de tourner la dernière page.

Au final, je crois que je n’ai plu qu’à vous recommander ce roman et à remercier Livr@ddict et les éditions Michel Lafon pour cette jolie découverte. :)

La quatrième de couverture : Trevor, un professeur américain qui vient d’emménager à Paris, découvre dans son bureau une vieille boîte remplie de lettres d’amour, de photos jaunies, et de souvenirs : des gants, des pièces de monnaie, un mouchoir en dentelle… Tous racontent la vie de Louise Brunet, une Française ayant vécu au 13, rue Thérèse pendant la Grande Guerre.
L’universitaire commence à reconstituer l’histoire de la jeune femme : son amour indomptable pour son cousin mort au combat, son mariage de convenance avec un homme travaillant pour son père, et sa liaison avec un voisin. Mais alors que Trevor tombe peu à peu amoureux de la charmante et fougueuse Louise, une autre Française, bien vivante celle-là, compte bien le séduire et le garder près d’elle.
Le temps passe, la passion demeure.

Prochaine lecture : Une place à prendre de J.K Rowling